Surclassé par le Real en Supercoupe d’Espagne (0-2, 1-3) et plombé par le départ de Neymar, le FC Barcelone est au plus mal à l’heure d’aborder ce week-end la nouvelle saison de Liga. Son nouveau coach le reconnaît le premier…
La saison débute à peine pour les Barcelonais et, pour un peu, la cote d’alerte serait déjà atteinte. Ernesto Valverde, le nouvel entraîneur et successeur de Luis Enrique, n’avait pas besoin d’un tel contexte pour mesurer la pression qui pèse sur ses épaules. Mais l’ancien coach de Bilbao reconnaît non sans mal que la situation du club catalan a de quoi inquiéter. Lui le premier.
Piqué: « Sur les 9 ou 10 années que je viens de jouer ici, c’est la première qu’ils sont au-dessus«
On n’a pas fini de mesurer l’onde de choc et les conséquences de la fuite de Neymar vers le PSG, qui a rempli les caisses, mais laisse surtout la fameuse « MSN » démantelée et dans l’attente de renforts annoncés (Dembélé, Coutinho). Mais Valverde ne voit toujours rien venir et l’effectif clinquant et rutilant qu’on lui avait promis ressemble plutôt aujourd’hui à un collectif en plein doute… Mais, parce que le Barça a un statut à assumer, Valverde, qui se serait bien passé des blessures de Suarez et Piqué mercredi soir, à Santiago-Bernabeu, est condamné à trouver au plus vite une solution.
« Au niveau moral, nous devons nous rétablir rapidement parce que la Liga reprend (ce week-end, ndlr), confirme-t-il en conférence de presse. Le monde du football, c’est une série d’épreuves. Les difficultés arrivent toujours. Nous voilà sur la corde raide en l’espace de trois jours. Il s’est passé des choses pendant la pré-saison qui ont affecté l’équilibre de l’équipe et nous devons trouver un autre équilibre. Nous y travaillons. C’est un moment de difficulté parce que nous avons perdu, mais quand on perd, il n’y a pas d’autre solution que d’aller de l’avant. » Le Barça mesure, avant même le coup d’envoi de ce nouvel exercice, le retard qu’il a pris sur son ennemi juré. Même Gerard Piqué, le plus anti-madrilène du vestiaire barcelonais, a cet aveu lourd de sens: « Sur les 9 ou 10 années que je viens de jouer ici, c’est la première qu’ils sont au-dessus. »
Avec Football.fr