L’affaire des candidats aux Lieux saints de l’Islam laissés en rade à l’Aéroport Léopold Sedar Senghor continue d’être au fil de l’actualité. Ces derniers avaient porté plainte contres les voyagistes. L’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (Dic) se poursuit.
En attendant, EnQuête a interrogé un voyagiste incriminé dans cette affaire. Pour El Hadj Yamar Guèye, Directeur général de l’Agence de voyages Al-Haramayni Cherifayni, puisque c’est de lui qu’il s’agit, il semble assumer sa faute. «Ma responsabilité est engagée parce que c’est mon employé qui jouait la médiation entre Mberry Travels et les pèlerins», dit-il.
Dans son argumentaire, le Dg estime que son agence a l’habitude de bien faire son travail. Et, a réédité le coup cette année, en amenant 267 pèlerins. «Seulement, quand nous avons été sollicités par les gens qui sont venus, au dernier moment, certains de mes employés se sont engagés à les mettre en rapport avec Mberry puisque notre quota était atteint», lâche M. Guèye.
Aujourd’hui, une seule chose lui tient à cœur. «Notre tort, c’est d’avoir orienté les pèlerins vers Mberry Travels», regrette-t-il amèrement.
Face à cette situation, les laissés en rade réclament leur argent. Lui, estime que «pour régler l’affaire des pèlerins, mon avocat est en discussion avec Mberry Travels pour voir comment faire payer l’argent», rassure-t-il.
Pour rappel, 150 candidats au pèlerinage à La Mecque avaient été parqués dans le hangar de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Parce que roulés dans la farine par des voyagistes qui devaient les conduire aux Lieux Saints de l’Islam.
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