Dimitri Payet avoue franchement être un footballeur difficile à gérer. Revenons sur son départ sans gloire de West Ham United pour « l’OM Champions Project » et pour légèrement plus de 29 millions d’euros, en janvier dernier. 19 mois avant, l’international français rejoint l’Angleterre, les Hammers. Le milieu offensif réalise une première saison brillante, marquant neuf buts et distribuant douze passes décisives (en 30 matches de Premier League) afin de conduire le club londonien jusqu’au septième rang, sa meilleure place depuis 1998-1999.
« Quand j’ai envie de faire chier les gens, je le fais », dit Dimitri Payet
Il est le chouchou des supporters, mais la suite – une demi-année seulement – se gâte. C’est d’abord un choix sportif: Payet veut quitter West Ham pour revenir à l’Olympique de Marseille, et gagne finalement son bras de fer, au mercato hivernal. Les histoires d’amour finissent mal en général…
« Être con, je sais faire, c’est une de mes spécialités, un petit jeu… Quand j’ai envie de faire chier les gens, je le fais, reconnaît sans difficulté le Réunionnais de 30 ans, dans le nouveau So Foot. Mes coaches l’ont compris. Quand je fais un peu la gueule, quand je traîne les pieds, ils me parlent: « Qu’est-ce qu’il y a encore ? Tu n’es pas content ? » C’est une façon de me faire entendre. Les coaches qui me connaissent jouent le jeu et ça se passe très bien. » Slaven Bilic, qui le manageait « comme un père », avait lui perdu patience…
Avec Football.fr