Tout à sa joie d’avoir étrillé le Celtic à Glasgow mardi soir (0-5), au sortir de deux jolis festivals offensifs en championnat, le vestiaire parisien ne court-il pas le danger de se croire un peu trop beau ? Si d’aventure cette menace plane, Daniel Alves veille au grain…
Depuis l’entame de l’exercice en cours toutes compétitions confondues, le Paris Saint-Germain version 2017-2018 a inscrit pas moins de 24 buts pour seulement 4 encaissés, un face à Monaco lors du Trophée des champions, deux contre Toulouse et un dernièrement à Metz.
Tout va donc pour le mieux chez les Rouge et Bleu, qui sont presque parvenus à éteindre le bouillant Celtic Park mardi soir, en Ligue des champions (0-5). Et partout en Europe, le club de la capitale récolte des louanges, sa force de frappe offensive lui permettant même de croire à la victoire finale en C1 en mai prochain.
Mais dans le vestiaire, d’Unai Emery à Presnel Kimpembe, personne ne veut s’enflammer. Après le coup de sifflet final en Ecosse, Thiago Silva, Adrien Rabiot et les autres, venus s’exprimer devant la presse, ont tous cherché à modérer le destin victorieux qui leur est promis, ne cherchant surtout pas à céder à l’euphorie.
Daniel Alves est même allé plus loin, dans le raisonnement, mettant en avant l’ensemble de l’équipe plutôt que ce fameux trio MCN qui suscite tant d’admiration, et n’hésitant surtout pas à faire ressurgir le spectre de la « remontada » de mars dernier.
« Je ne pense pas que le football se résume à un trio. C’est un sport d’équipe où il y a de grands noms, comme ceux qu’on a ici pour faire des différences. Le trio a besoin de monde autour pour que la fête soit belle, a ainsi déclaré le défenseur brésilien. Il ne faut pas oublier les résultats passés.
Tout n’est pas aussi facile. Paris a connu une situation difficile l’an passé, il faut continuer d’apprendre, car les éloges ne mènent à rien. C’est pour ça que les joueurs d’expérience sont là, pour que personne ne s’égare ». Le vieux sage a parlé, lui qui a connu les plus grands succès avec le FC Barcelone ou la Juventus Turin. Et si c’était finalement lui, la meilleure recrue du mercato estival parisien ?
Avec Football.fr