Suite et pas fin ! En effet, en s’adonnant à la délivrance de faux ordres de mise en liberté provisoire des détenus n’ayant pas encore fini de purger leurs peines, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes, Mamadou Lamine Diagne par qui tout est parti, sous l’emprise du goût de l’argent, avait franchi le Rubicon.
La preuve, relève Libération de ce lundi, l’ancien agent de justice, qui avait fait de cette activité son gagne-pain, a trouvé la manière la plus singulière à lui, sans susciter de curiosité, de faire transférer des détenus des Maisons d’arrêt et de correction (Mac) aux conditions de détention épouvantables pour celle de « luxe » du Cap Manuel. Où l’on trouve parfois de gros bonnets (comme Hissène Habré) qui ont maille à pâtir avec la justice.
Parmi ses (Mamadou Lamine Diagne) cibles, nos confrères rapportent que ce sont surtout des détenus de nationalités étrangères qui pouvaient débourser d’importantes sommes d’argent pour atterrir au Cap Manuel, au lieu des autres Mac du pays et bénéficier de conditions de détention « acceptables » à défaut de humer l’air de la liberté.
Camerounais, Espagnols, Congolais entre autres détenus étrangers au Sénégal, ont bénéficié de ce procédé « mafieux », insiste le canard de Mermoz dans sa parution de lundi 2 octobre 2017.
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