Dans la nuit du 19 au 20 décembre 2011, un crime crapuleux avait ému toute la banlieue notamment, la bourgade de Keur Massar. Une dame, mère de 4 enfants, avait été agressée, violée et la tête décapitée puis jetée dans une fosse septique.
Près de 6 ans après les faits, l’affaire resurgit comme un vieux serpent de mer. Alors que la mémoire collective a effacé cette cassette de son disque dur, L’Observateur renseigne, ce mercredi, que les mis en cause ont fait face, mardi, à la Chambre criminelle du Tribunal de Grande instance de Dakar.
Pour nos confrères, jugés pour association de malfaiteurs, vol en réunion, recel de biens appartenant à autrui, meurtre avec actes de torture et de barbarie, non-assistance à personne en danger, détention et usage de chanvre indien et viol collectif, Modou alias Moto, et ses apprentis, excepté son neveu (20 ans) au moment des faits, risquent la peine à perpétuité.
Des indices concordants attestent leur culpabilité, selon le procureur général qui a requis cette lourde peine aux acteurs principaux de ce film macabre et 20 ans de travaux forcés au plus jeune du groupe dont la participation à la commission des faits, a été moindre.
Le délibéré est attendu le 7 novembre prochain à la Chambre criminelle de Dakar.
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