Thomas Meunier déteste la défaite plus que tout. Et il n’est pas le seul au PSG…
Thomas Meunier le reconnait sans peine: plutôt posé dans la vie, l’international belge se métamorphose sur un terrain. « Sur un terrain, je suis un hargneux… mais par envie et par passion, pas par désir de nuire. Je ne suis pas un salopard», a-t-il ainsi expliqué dans une longue interview à la RTBF. L’occasion de se définir comme un « ailier défensif » et de confier « avoir le rêve de jouer en n°10 ». « Je sais qu’avant la fin de ma carrière, je rejouerai à un poste offensif. Les coaches le savent : à l’entraînement, je joue toujours devant dans les 5 contre 5, j’ai besoin de finir et de marquer », a-t-il affirmé.
Pour l’heure, c’est en tant que latéral droit qu’il s’épanouit. Au PSG comme en sélection belge où il bénéficie de la pleine confiance de ses entraîneurs. « Je ne suis peut-être pas un grand footballeur, mais je sais courir, et ça mes coaches le savent. Ils me disent que je peux monter et faire 15 km par match si je le sens… à condition d’être de retour en position si on perd la balle. Sinon, ça devient mon problème (rires).«
Au PSG comme en Belgique, l’ancien joueur du FC Bruges est habitué à gagner. Une bénédiction pour ce défenseur qui voue une haine de la défaite. « Quand j’avais 12 ans, je pleurais après une défaite et je shootais dans tout dans le vestiaire. Aujourd’hui, je ne pleure plus… mais à l’intérieur, ça bout toujours. Depuis 2-3 ans, j’ai aussi perdu l’habitude de perdre des matches… et quand ça m’arrive, ça me vide pour plusieurs jours« , a-t-il ainsi raconté.
Mais Thomas Meunier n’est pas un cas d’espèce au sein du vestiaire parisien. «Si des partenaires lèvent le pied ou s’en fichent, je leur dis. Mais à Paris, on a aussi une belle bande de salopards : quand quelqu’un ne fait pas son job, tout le monde lui tombe dessus. Il n’y a pas de secret : si Thiago Silva ou Motta ont fait des carrières pareilles, c’est parce qu’ils ont toujours détesté la défaite», a-t-il assuré.
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