Comme entre fin 2011 et début 2012 avant la Présidentielle de la même année, le débat autour d’une troisième (possible) candidature à la Présidentielle de 2024 de Macky Sall, fait rage, depuis quelques jours.
A l’origine, Pr Babacar Gueye. Invité dimanche, de l’émission « Grand Jury » sur la Rfm, le constitutionnaliste a évoqué cette « possibilité », dans la mesure où, dit-il, il n’existe pas de dispositions transitoires, à cet effet. Mais son collègue Mounirou Sy dit le contraire.
Dans les colonnes de L’As de ce mardi, le constitutionnaliste, aussi du même degré que Babacar Gueye, estime que si des « dispositions transitoires » n’ont pas été mentionnées, pour prendre en compte le mandat actuel du Président Macky Sall, c’est plutôt, dit-il, pour éviter la « redondance ».
Tout aussi, fait savoir Mounirou Sy, si la question du nombre de mandats n’a pas été prise en compte, lors de la dernière révision constitutionnelle, c’est parce que le « problème était résolu » dans la Constitution de 2008.
Mieux, recadre-t-il son collègue, « la seconde disposition de l’article 27 de la Constitution écarte toute possibilité pour Macky Sall de briguer un troisième mandat ».
Cependant, la même situation s’était posée avec Me Abdoulaye Wade. Qui, devant sa dure volonté de briguer un troisième mandat, avait organisé un colloque qui a réuni la matière grise africaine et du monde sur les dispositions de l’article 27 de la Constitution du Sénégal après le référendum de 2001, à Dakar, pour statuer sur la question.
Jusqu’à la fin des travaux, les contradictions entre juristes étaient palpables. La même situation va-t-elle se poser à nouveau ? Seul Macky Sall en a la réponse. Et pas les juristes….
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