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Les toilettes de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor « fermées » : on se serre les cuisses…., en attendant le 07 décembre prochain

L’heure est grave ! Et, il y a de quoi s’en offusquer. La raison ? A l’Aéroport Léopold Sédar Senghor (LSS), aller aux toilettes est source d’hésitation. C’est quasi-impossible !

A quelques semaines de l’ouverture officielle de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), des effets dégoûtants prouvent qu’il urge de déménager, vite. Très vite. Avant ce déménagement, l’Aéroport LSS qui, a, toujours, fait les beaux jours du Sénégal, souffre d’une impureté presqu’intraitable.

Au sous-sol de cet Aéroport visité par Actusen.com, certains accès sont indésirables. Nauséabonde, pourrait-on dire, l’odeur, qui se dégage de ces latrines, est mortelle. Et, sans exagération aucune, il y a de quoi quitter les lieux que fréquentent les manutentionnaires.

On se serre les cuisses…

Aller aux toilettes à ce niveau inférieur mérite mûre réflexion. Soit, on s’abstient d’aller faire p…, soit on affronte le gaz acide qui s’y dégage. Se serrer les jambes jusqu’aux heures libres et aller, enfin, se soulager, ailleurs, est aussi une option. Mais ô combien difficile. Dans certaines contrées, on crierait, à haute voix, « c’est dégueulasse ! ».

Dans un passé récent, ces toilettes avaient été fermées. Avant d’être ouvertes, il y a de cela quatre, voire cinq mois environ, a laissé entendre un travailleur. Par ces temps qui courent, elles sont presque fermées. Parce que devenues inutilisables.

Aujourd’hui, tous les regards des travailleurs de cet Aéroport qui porte le nom du premier Président de la République, sont tournés vers l’AIBD. Tous attendent la date fatidique du 07 décembre 2017. C’est ce jour que le nouvel Aéroport international du Sénégal en l’occurrence, AIBD, ouvrira ses portes.

C’est, du moins, l’avis du Président de la République, Macky Sall, et de sa ministre des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck. Alors, compte-à-rebours !

Du côté de la Direction générale des Aéroports du Sénégal (ADS), on «invite l’ensemble des travailleurs des ADS à prendre toutes les dispositions pour un bon déroulement du processus de transfert des activités de l’Aéroport Léopold Sédar SENGHOR (LSS) vers celui de Diass», écrivait récemment son directeur, Pape Maël Diop, dans un communiqué.

…en attendant le 07 décembre prochain.

C’est dire qu’on ne pense plus à s’occuper de ce qui ne va pas, actuellement,  sur les lieux. Déménager, reste la chose la mieux partagée. C’est la seule chose qui vaille. Que les travailleurs se bouchent les nez. Interdit de «faire pipi» par-là.

Quant aux syndicalistes, on ne les a pas entendus sur ce sujet. Peut-être qu’ils sont dans les démarches. Jusque-là, le Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (Suttaaas), chargé de défendre les intérêts des salariés dudit Aéroport, semble être aveugle à la situation.

S’il avait tapé du poing sur la table, peut-être que l’Agence des Aéroports du Sénégal aurait répondu. Malheureusement, c’est la spirale du silence. Alors, aux manutentionnaires de prendre leur mal en patience.

L’autre supplice qui attend ces occupants de l’AIBD

«Je crois qu’à l’AIBD, les choses ne seront plus les mêmes. Déjà, beaucoup de toilettes y sont construites. J’ai fort espoir qu’un suivi d’entretien sera à l’ordre du jour là-bas», rêve un des leurs, sous le couvert de l’anonymat.

En quittant Léopold, ces travailleurs partiront sûrement avec un mauvais souvenir ancré quelque part dans la tête. Tout en espérant aussi retrouver à Diass, un antre digne d’une infrastructure de transport aérien. Mais attention, erreur !

Car, là-bas, également, un autre calvaire attend le personnel désireux de s’activer dans le Secteur informel. Car il n’y a rien qui leur soit prévu, ou du moins jusqu’ici, pour permettre à ceux qui vont graviter autour de l’Aéroport de pouvoir satisfaire certains de leurs soucis.

Tout comme les voyageurs sont partis pour broyer du noir, si l’on sait que les infrastructures hôtelières sont très distantes de Dakar. Et c’en est que la partie visible de l’iceberg.

Richard SAMBOU (Actusen.com)

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