Les signaux ne sont pas au vert à Pikine, où plus de 800 cas de séropositifs ont été signalés, au second trimestre de l’année 2017.
Selon Les Echos, parmi ces cas notés, seuls 300 sont sous antirétroviraux. Les 500 autres sont portés disparus. Et le risque de contamination est énorme, dans une partie du pays, où la sexualité est « banale et banalisée ».
« Aussi, à cause des tabous, de discrimination et de stigmatisation, certains malades ne s’ouvrent ni aux services de santé ni à leur famille, pour faire cas de leur situation », déplore Cheikh Bassirou Mbaye, superviseur de l’Education et l’Information pour la santé, dans le quotidien de Front de Terre.
Cependant, le Service social du District sanitaire de Pikine et les acteurs communautaires ne comptent se laisser abattre. Ils ont décidé, en ce qui les concerne, d’aller à la « pêche » de ces personnes atteintes disparues et le suivi des malades sous antirétroviraux.
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