La mort de la petite Aïcha Diallo, âgée seulement de 12 ans, a soulevé une vive polémique après que sa maman a indiqué que sa fille a été victime d’une négligence.
Selon des sources réputées dignes de foi, les premiers éléments de l’enquête, diligentée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, ne révèlent aucune faille dans le dispositif de prise en charge.
Au contraire, à en croire nos interlocuteurs, de son admission à l’hôpital de Pikine jusqu’à son décès, le personnel médical a fait preuve de beaucoup de professionnalisme. En respectant tout le protocole en vigueur dans tous les Etablissements de santé publique (Eps).
Toutes choses qui ont d’ailleurs poussé le médecin, Babacar Diop, qui a opéré la fillette avec son équipe, à rompre le secret médical pour se disculper. D’autant qu’il aura, jusqu’au bout, respecté le serment d’Hippocrate.
Qu’est-ce qui a donc poussé Faty Kaba, la mère de la victime, à charger les médecins et l’hôpital de Pikine, notamment le Directeur ? Difficile, pour le moment, de répondre à cette interrogation mais, l’on peut aisément comprendre, qu’étreinte par l’émotion à cause de la douleur qu’a vécue sa fille, avant de mourir, la dame a voulu trouver un bouc-émissaire. Et l’hôpital de Pikine était la cible idéale.
Nettali.sn