Accusé d’avoir malmené les populations de Bakel et passé à tabac une dame et son fils, la veille de la Toussaint célébrée le 1er novembre dernier, un militaire en service dans le département de Bakel a été sanctionné, informe L’As, dans sa parution de ce lundi.
A l’origine, la montée au créneau du député-maire de Bakel, Ibrahima Sall, dans le site Bakelinfo.com, pour renseigner sur le niveau de «persécution» des populations civiles par les militaires. Mais aussi de dénoncer le mutisme du Préfet et de la Gendarmerie.
Interpellé par nos confrères, le Directeur de la Dirpa, Colonel Abdoul Ndiaye, déclare que «l’Armée ne cautionne aucunement des actes de violence contre les populations civiles».
En effet, a-t-il éclairé : «il s’agissait d’une petite altercation entre un militaire et une famille. Le militaire en question a été lourdement sanctionné par ses supérieurs hiérarchiques directs. Et cela peut se poursuivre jusqu’au niveau du Ministère des Forces Armées et se répercuter sur son avancement».
Actusen.com