On connaissait les logements en conteneurs. Le Qatar invente le stade en conteneurs, dévoilé à cinq ans de l’ouverture de la Coupe du monde 2022 qu’organisera l’Emirat du Moyen-Orient quatre ans après le prochain Mondial en Russie (14 juin-15 juillet 2018).
Une enceinte d’un genre nouveau qui doit permettre d’éviter le fameux syndrome des « éléphants blancs », surnom attribué à ces équipements financés à hauteur de plusieurs centaines de millions et dont l’utilisation n’excède pas la durée de la compétition. Un septième stade dévoilé sur les douze programmés pour un montant limité à un milliard d’euros et qui devront tous répondre à cette exigence.
Avec ce Ras Abu Aboud Stadium d’une capacité de 40 000 places amovibles, dessiné par le cabinet espagnol d’architectes Fenwick Iribarren Architects, le Qatar annonce pouvoir procéder à un démontage complet, en vue d’un déplacement si nécessaire, grâce à la modularité de la structure composée donc de conteneurs d’expédition. Une référence directe au site d’où va surgir la nouvelle arène en bord de mer et à proximité d’un complexe portuaire.
Avec une livraison attendue dès l’horizon 2020, les promoteurs du Mondial qatari annoncent l’un des stades les plus écologiques de la planète foot entre une utilisation moindre de matériaux et des déchets générés également en diminution, mais surtout la perspective d’une empreinte carbone réduite pour le chantier de construction.
Avec Football.fr