Qui eut cru que cet homme d’Etat, effacé, calme et si technocrate s’engagerait dans l’arène politique ? Receveur au Bureau des Impôts et Domaines de Rufisque, Le fils de Némataba, Ibrahima Barry devenu aujourd’hui leader d’une Formation politique : Rassemblement pour la citoyenneté et le développement (RCD). Ibrahima Barry a la chance de disposer des valeurs et les endosse avec modestie et une décence rare dans l’arène politique comme dans le champ administratif. Il ne se singularise ni par le verbiage inutile, ni par un bavardage polémiste mais par l’action. Une action qu’il mène avec comme bandoulière le sens de l’honneur. Il reste un énarque chevronné et surtout un expert en économie que personne n’imaginait en effet, porter à la fois le chapeau du technocrate et le képi de l’homme politique en s’engageant dans le champ politique si complexe et difficile que celui du melting-pot de Vélingara. Aujourd’hui, son œuvre et son nom sont inextricables à la mise en œuvre de Plan Sénégal Emergent et dans l’arène politique, il affiche l’image d’un homme à l’apparence tranquille mais derrière lequel se cache un buffle méthodique qui prend un élan, surprend, attaque et assomme. Regard sur un technocrate et homme politique qui assène des coups …en souriant.
Les violentes sorties au vitriol contre sa Personne auraient amené beaucoup de personnalités à une frayeur, une panique, un effroi ou un manque de retenue. Mais ce n’est pas le cas pour le leader du Rassemblement pour la Citoyenneté et le développement (RCD). Ce n’est donc point de luis tresser de lauriers que de témoigner de ses qualités ataviques qui sont celles d’un Homme politique nourri et un état d’esprit, de sang-froid et de soumission pour le développement de Vélingara avec un état d’esprit républicaine. C’est ce don a besoin Vélingara pour aller de l’avant et non de bavardage.
Le profil moral, les qualités de tenue et de retenue, l’esprit d’avant-garde et d’anticipation, la civilité, le respect absolu sont extrêmement dans les fonctions de responsabilités soumises à l’agenda de l’histoire. il ne se singularise ni dans l’histoire . Vélingara Sall a eu l’intelligence politique et la présence d’esprit de porter son choix sur Ibrahima Barry.
Une chance pour Vélingara
Ibrahima Barry ! Le nom est rarissime. Il est un label d’autorité, une estampille de capacité de persuasion, une empreinte de souveraineté et un monogramme de vie. Dans le Fouladou, une région historique de la Haute-Casamance, dans le sud du Sénégal terre de combat, du sens de l’honneur et de la foi en soi, le nom Ibrahima est la concentration de « Magum Keur », ou simplement le Sage de la Maison.
. Oui ! Barry n’en a pas trahi le sens original et originel : il est le levier de l’Emergence de Vélingara, le technocrate et l’homme de persuasion sans laquelle aucune politique orientation du département dont il dirige serait à l’abîme.
Ibrahima Barry a un nom commun mais un unique parcours académique, professionnel et d’une expérience exceptionnelle qui font de lui un géant de l’économie nationale. Pour un responsable de la mouvance présidentielle : « Que des adversaires en soient offusqués, que des contradicteurs en soient froissés, nous sommes à l’aise avec lui car il est un cadre chevronné de la Haute Administration financière et monétaire et on découvre aujourd’hui qu’il est un homme politique policé civilisé ».
Et l’homme Ibrahima Barry est lui-même à l’aise car une divine coïncidence fait qu’il est exactement de la même génération que le Président Macky Sall, le seul chef d’Etat et homme politique qui pouvait le faire descendre dans l’arène politique où ses proches et ses congénères ne l’attendaient point. La confiance placée en lui par Vélingara a fait de son engagement politique un devoir moral.
Mieux, son engagement politique aux cotés des populations de Vélingara n’est qu’une question d’affection et soutien qui s’inscrit dans une vision d’avant-garde. Il veut changer l’image de Vélingara, réorienté son destin et réussir ce que les anciennes générations ne sont pas parvenues à réaliser.
Un ministre d’Etat qui lui est proche explique : « Mr Barry est sorti de l’ENA, ex ENAM comme Inspecteur principal des Impôts. D’ailleurs, ses charges de jeune énarque en office à la sortie de l’ENAM ne lui ont pas empêché de regarder plus loin et de percevoir davantage car il se rend à dans les plus grandes tribunes internationales pour enrichir ses compétences et renforcer ses capacités professionnelles, pour ensuite prolonger son épopée ».
Le regard du rétroviseur donne ainsi une belle lecture de la personnalité de Ibrahima Barry. Il jouit d’un parcours professionnel et académique qui fait à la fois de lui, en matière d’administration économique et fiscale, un grenier du modèle administratif sénégalais, un silo de l’exemple français et hangar du style américain.
Selon un Inspecteur des Impôts à la retraite, ce sont ses prouesses réalisées dans la plus grande discrétion qui lui ont valu un parcours professionnel glorieux à au Bureau des Impôts et Domaines de Rufisque. Pendant des années, il a assuré la gouvernance de ce service stratégique de l’Etat où son style novateur de management a fait l’unanimité pour sa compétence, son empreinte à la planification fiscale et domaniale et son apport à l’économie nationale.
Des Dames qui furent ses secrétaires ne cessent de s’émouvoir de son goût du travail, de son humanisme et son sens des relations humaines en évoquant son nom. « Il est un homme de méthode. C’est une grande chance pas seulement pour Macky Sall mais pour tout le Sénégal de l’avoir et Vélingara aussi », témoignent-elles.
Un historien, Représentant du Sénégal à l’Organisation Internationale de la Francophonie, regardant le rétroviseur confirme cette chance. « Il ne faut jamais oublier qu’il a beaucoup innové et réformé avec comme labeur le Code Général des Impôts dont il fait partie des principaux architectes. Cette œuvre ingénieuse est entrée en vigueur grâce à Macky Sall. Cet acte qui a attisé sa fierté et l’a davantage rapproché de lui ».
En réalité, le Président du Conseil départemental de Vélingara pour ne pas dire M. Barry, fonctionne à la manière d’un soldat qui sait faire sonner ses étriers. Son principal atout est son esprit de planification, d’organisation et de méthode qui facilite son travail et lui permet toujours d’atteindre des objectifs insoupçonnés malgré la controverse des experts.
Le PSE, un projet auquel il croit
Le Plan Sénégal Emergent est le référentiel de la politique économique de Macky Sall. Barr a la redoutable mission d’être parmi ceux qui sont appelé à sa mise en œuvre dans sa zone natale.
Ainsi, l’homme apparait comme un orfèvre de la mise en œuvre du PSE. Il y croit et en fait un défi à relever comme il doit aussi relever celui de l’engagement politique dans les Parcelles Assainies qu’il doit impérativement mettre dans le Macky de l’Emergence.
De pas de tortues aux galops de panthère
Vélingara est l’un des départements les plus politique du Sénégal. Disposant d’une forte population, de structures sanitaires, socio-éducatives, socio-économiques, de Mosquées et d’Eglises et d’Institutions administratives et publiques. Vélingara est une cité politiquement stratégique. Elle a pratiquement tout ce dont a besoin un département et est entre les mains d’un l’Edile rejeté par les populations que Ibrahima Barry devrait impérativement envoyer à une retraite prématurée.
C’est avec stratégie qu’il a avancé dans la cité, sans faire entendre ses pas à la manière d’une tortue carapacée et silencieuse. Seuls sa foi en la cité, son esprit d’ouverture et sa philanthropie ont exhalé l’avènement d’un nouvel homme qui incarnerait le renouvellement du personnel dirigeant local.
Mais, ce fut une gageure. Vélingara est une zone difficile. L’homme politique y est plus fragile que rugueux, étant permanemment assailli face à des exigences qui s’imposent à lui. Les militants le somment. Les requêtes sociales sont nombreuses. Mais Barry fait face et ses pas de tortue ont fini par être des galops de panthère qui inquiètent des adversaires.
Peu enclin aux tendances conflictuelles, aux conspirations et à la politique politicienne et aux polémiques, l’homme s’arme de silence. Des amazones de Rassemblement pour la citoyenneté et le développement (RCD), des Opératrices économiques, des jeunes ; des imams, des Chefs de quartiers, des Mouvement associatifs s’envoient au front dans le seul but de protéger les acquis conquis.
D’ailleurs, à Vélingara, certes relevé le défi lors du référendum du 20 mars 2016, une victoire qui rend bien compte à M. Barry, un homme politique tenace mais surtout patient. On ne le presse pas. Il aime se sentir libre d’abord et avant tout parce qu’accordant davantage d’importance à son indépendance qu’à la passion et aux débordements. Il n’aime pas l’échec.
Il est connu des Sénégalais en dépit de sa nature effacée et équilibrée qui cache malgré tout une personnalité combattive sous une apparence un peu rustre.
Il ne parle que quand c’est nécessaire et sait éloquent quand il le faut. Il a surtout un don, celui d’attirer les confiances même de celles sceptiques et les susceptibles.
Trois choses comptent pour lui : le travail, sa famille et la patrie. Et malgré son apparence tranquille, ses colères si rares n’en sont pas moins terribles. Devant l’adversité et face aux allégations mal intentionnées, ses répliques ne sont pas spontanées. Il les mûrit et quand il les assène, elles tonnent un rythme volcanique.
En politique, il est préférable de ne jamais lui tenir tête car il pourrait devenir un adversaire redoutable. Il est têtu et déteste échouer dans ce qu’il entreprend. Dans l’arène politique, malheur à celui qui se dresse devant lui : il ne l’épargnera et pourra même être féroce à son égard.et dans l’espace d’Etat. Réussir sa mission est sa seule finalité. Et le voilà élu parmi les Meilleurs d’Afrique !
Saer MBENGUE consultant en fiscalité