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Seuls 12,09% de taux d’exécution en investissements pour le Conseil départemental de Linguère : minable !

Minable ! C’est le seul terme qui colle à merveille au Conseil départemental de Linguère. Pour cause, durant la période 2016-2017, l’Institution n’a pu capitaliser que 12,09% de taux d’exécution, en termes d’investissements. En d’autres termes, sur 289 262 734 F Cfa de recouvrés, seuls 34 977 884 F Cfa ont été dépensés.

Lors de la Session d’orientation budgétaire tenue à Linguère, vendredi passé, les débats ont tourné sur les récentes révélations de Actusen.com. Sur ce, pour masquer leur incapacité à transformer le plomb en or et l’impossible en possible, le Président Me Amadou Ka et son Secrétaire général, Moussa Ndiaye, ont voulu distraire l’assistance. En essayant de dire que votre Site a accusé le Conseil d’avoir détourné des fonds.

Ce qui est absolument faux et malhonnête. Car tout ce que Actusen.com a dit est que 200 millions F Cfa ont été alloués aux abattoirs de la Commune de Dahra, mais jusqu’ici, aucune brique n’a été réalisée dans ce sens.

Tout comme 50 millions F Cfa devaient être alloués à l’Hôpital Maguette Lo de Linguère, pour l’érection de Pavillons spéciaux, mais jusqu’au moment où ces lignes sont couchées, aucune infrastructure n’y a vu le jour.

Autre révélation de Actusen.com, à l’époque : Me Amadou Ka avait demandé et obtenu du Conseil départemental, lors d’une Session tenue à la veille des élections locales, un virement de crédit de 10 millions F Cfa pour obtenir des financements en faveur des femmes et des jeunes.

Et là, aussi, malheureusement, pour les contradicteurs de Actusen, jusqu’au 18 décembre 2017, aucun financement n’a été octroyé aux jeunes ou aux femmes du département.

Mieux, le temps étant le meilleur juge, le débat d’orientation budgétaire a permis de savoir que c’est après les révélations de Actusen.com que la triste Institution a dû procéder au lancement des appels d’offres, en Novembre. Ce, dans le cadre de l’attribution des marchés portant sur les abattoirs de Dahra, les Pavillons spéciaux de l’hôpital Maguette Lo….

Il a fallu les révélations de Actusen.com pour que le Conseil départemental de Linguère enjambe le temps et lance des appels d’offres, après dix mois de sommeil 

Incapables de trouver la clé à ses errements, le Conseil départemental de Linguère parle de «simples retards» dans l’exécution de ses projets. N’importe quoi ! D’autant que, durant les dix mois de l’année, les membres de l’Institution ont presque passé leur temps à ronger leurs freins chez eux. Au moment où des Conseils départementaux comme Louga ont fini de réussir plusieurs réalisations.

Après avoir rendu compte de la situation inquiétante autour des abattoirs et des Pavillons spéciaux, Actusen.com a évoqué le mystère autour du patrimoine mobilier que le Conseil départemental de Linguère a hérité du défunt Conseil régional de Louga.

Il s’agit d’une voiture 307 immatriculée LG 6594B et d’un véhicule L200, de marque Nissan, immatriculé LG 0210B, qui ne faisaient plus partie du parc automobile de l’Institution..

Et lorsque des sources concordantes ont estimé que la 307 serait entre les mains d’Aly Ka, un de ses fils, le Président du Conseil départemental Me Amadou Ka, avait préféré faire le mort.

Son Secrétaire général, Moussa Ndiaye, joint par téléphone, à l’époque, à ce sujet, avait préféré qu’on ne le cite pas nommément dans l’article d’alors. Est-ce pour ne pas s’attirer les foudres de son Président ? Allez savoir…

Les conseillers parcourus de frissons, quand le Président du Conseil départemental a fait cet aveu glacial

Lors du débat d’orientation budgétaire, le Président de l’Institution départementale a fait un aveu de taille, en reconnaissant que les deux véhicules, objet de la controverse, sont effectivement à Dakar. Et en confirmant les écrits de Actusen.com.

Me Amadou Ka ne s’arrête pas en si «mauvais» aveu. Parce que, dans la foulée, il se tire une balle dans la cervelle, en affirmant avoir acheté, par deux fois, des moteurs, avec son propre argent. Histoire, dit-il, de dépanner les véhicules du Conseil qu’il garde par devers lui, à Dakar, à plus de 300 kilomètres du Siège de l’Institution.

Parcourue de frissons, l’assistance était restée bouche-bée, lorsqu’il s’est fendu de cet aveu surréaliste.

Après avoir gardé, à Dakar, pendant plus de deux ans, des véhicules hérités du défunt Conseil régional de Louga, Me Amadou Ba consent à les restituer enfin

Visiblement dépassé par l’affaire ô combien embarrassante des deux véhicules, le Président de l’Institution, inspiré par son Secrétaire général, Moussa Ndiaye, consent à lâcher : «je vais remorquer les véhicules, de Dakar à Linguère, pour les garer ici».

Intention louable, mais qui suscite moult interrogations. Dans la mesure où la 307, qui a passé plus de deux longues années entre ses mains, était, comme nous le révélions, dans un bon état, quand Linguère l’héritait de Louga.

Mais le département de Linguère ne saurait rêver mieux. Car au moment où les autres Conseils départementaux du Sénégal multipliaient les recettes-miracles pour procéder à des réalisations, celui de Linguère, managé par le Président du Conseil d’Administration du Port autonome de Dakar, Me Amadou Ka et son équipe avaient fini d’éteindre les lampes et d’aller au lit.

La preuve, comme l’écrivait, récemment, Actusen.com, le Bureau du Conseil départemental ne connaît les réunions qu’en rêve. Les deux rares réunions de bureau se sont tenues, dit-on, entre son domicile de Dakar et son bureau de Pca du Port.

Le Secrétaire général se charge d’insulter Actusen.com et son Président achète deux pages au journal Le Témoin pour diffusion

Par la magie d’un raccourci rapide, la léthargie est la marque de fabrique de l’Institution. Au point que quand Actusen.com rend compte, objectivement, de la gestion du département par la fratrie de frères et sœurs de l’Alliance pour la République, Parti présidentiel, le Secrétaire général, Moussa Ndiaye, dont on parlera, prochainement, la gestion foncière de sa Commune de Thiamène Pass, se plaît à insulter Actusen.com sur les réseaux sociaux.

Même si, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il a eu la facilité déconcertante de se déculotter et de demander pardon, après son forfait. La preuve, quarante-huit heures après sa sortie sur facebook contre la Rédaction, il l’a câblé et lui a promis de rédiger une lettre d’excuses plates, pour s’être, injustement, attaqué à votre site. Une lettre qui ne nous est, d’ailleurs, toujours pas parvenue.

Ce, quarante-huit heures après que Me Amadou Ka s’est attaché les services du journal Le Témoin, et y a acheté deux pages pour une diffusion des attaques en règle contre Actusen.com et qui portent les empreintes  de Moussa Ndiaye.

Actusen.com

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