La pression internationale s’accentue sur les autorités birmanes après l’arrestation le 12 décembre de deux journalistes locaux employés à l’agence Reuters. Détenus au secret, ils ont été inculpés en vertu d’une loi datant de l’époque coloniale pour détention de documents relatifs aux forces de sécurité dans l’Etat d’Arakan. Ils risquent jusqu’à 14 ans de prison. L’Union européenne et Washington ont demandé aux autorités birmanes leur libération immédiate.
« Nous attendons des autorités birmanes qu’elles garantissent la pleine protection de leurs droits et qu’elles libèrent les journalistes le plus rapidement possible », a déclaré un porte-parole de l’Union européenne dans un communiqué, mardi.
« Nous appelons à leur libération immédiate », a renchéri la porte-parole du département d’Etat américain Heather Nauert devant la presse à Washington, rappelant qu’on ne savait pas où se trouvent les deux journalistes.
Personne n’a revu Wa Lone, 31 ans, et Kyaw Soe Oo, 27 ans, depuis leur arrestation dans la capitale économique Rangoun, le 12 décembre.
Comme les Etats-Unis et l’Union européenne, l’ONU a également demandé leur libération. Reporters sans frontières salue cette initiative et rejoint l’appel de l’UE.
Avec RFI