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Procès de Khalifa Sall Me Thomas Amico et Me Ousseynou Fall se donnent coup pour coup

A la suite de l’Agent judiciaire, les avocats de l’Etat ont entamé leurs plaidoiries. S’il y a quelqu’un qui doute du caractère politique du procès du maire de Dakar, c’est bien l’avocat français, Thomas Amico.

Ce dernier a fait savoir à la barre qu’il s’est rendu récemment en Turquie pour soutenir des confrères. Il pense que c’est dans ce genre d’affaires que l’on peut qualifier un procès de politique.

Pour ce qui est du dossier qui vaut à Khalifa Sall et Cie d’être arrêtés, il estime que «les fonds politiques sont les seuls incalculables destinés à acheter des consciences. Moussa Sy l’a dit. Ils s’en servaient pour habiller des militants. Ce ne sont pas des fonds politiques mais, des détournements de deniers publics. Nous ne sommes pas des pantins. Nous ne sommes pas des marionnettes. Le procureur n’est pas une marionnette.»

Ce qui a fait sortir Me Ousseynou Fall de ses gonds. «Soyez correcte. Vous avez affaire à des pères de famille», assène-t-il à l’avocat français. Ce dernier lui rétorque : «Moi je n’insulte personne. Je crois que ce procès a été remarquable. Je trouve que ce procès n’est pas politique. Je ne doute pas monsieur le président que vous direz le droit».

Oumar Ndiaye (Actusen.com)

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