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[En direct] Attaques de Ouagadougou: plusieurs assaillants «neutralisés»

Des tirs étaient entendus ce vendredi matin dans la capitale du Burkina Faso, dans le quartier de l’ambassade de France et de la primature, ainsi que dans le quartier de l’état-major des armées. Des témoins affirment que cinq hommes armés, arrivés à bord d’un véhicule du côté de la primature, ont ouvert le feu. « Attaque en cours à l’ambassade de France et à l’Institut français », indique l’ambassade française sur Facebook.

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19h16 : Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’Union pour le progrès et le changement condamne une « attaque ignoble ». « Notre parti adresse aux forces de défense et de sécurité ses vives félicitations et ses encouragements. En effet, leur prompte réaction, leur courage et leur patriotisme ont permis d’éliminer de nombreux assaillants, et circonscrire les dégâts de cette attaque d’ampleur dans notre capitale », peut-on lire.

« En cette période sombre, l’UPC invite l’ensemble des Burkinabè à l’union sacrée, et à une solidarité agissante à l’endroit des blessés et des familles des disparus », conclut le parti d’opposition.

18h35 : « Actuellement, c’est la panique totale. Parce qu’on ne sait pas s’il y aura encore des tirs, on ne sait pas si les terroristes sont toujours là », témoigne Rachel Ouedraogo, une habitante de la capitale burkinabè jointe par RFI. Chacun est chez soi et essaye de joindre ses proches.

18h20 : Notre envoyé spécial à Ouagadougou s’est rendu dans le centre-ville, à proximité des lieux visés par les attaques. Il décrit des rues désertes. « Avenue de l’Indépendance, au niveau de l’ambassade de France et près de la primature, pas un véhicule ne passe, à part tout au plus quelques mobylettes », a-t-il constaté. Un faible trafic sous les yeux des forces spéciales françaises et des militaires burkinabè postés tout autour de l’ambassade. Face à eux se trouve la carcasse calcinée d’une berline à bord sont apparemment arrivés les assaillants

Un peu plus loin, avenue de la Nation, face à la Maison du Peuple, les rues qui mènent à l’état-major général des armées et au camp militaire Guillaume Ouédraogo sont barrées.

Seuls des petits groupes de jeunes se réunissent dans les quartiers et s’interrogent : comment, après les attentats du Cappuccino il y a deux ans et le restaurant Istanbul il y a moins d’un an, on a pu en arriver à ce nouvel attentat meurtrier.

16h45 : Plusieurs sources sécuritaires interrogées par l’AFP évoquent un bilan de 28 morts dans l’attaque de l’état-major des armées. Des sources au sein des services de santé de Ouagadougou font par ailleurs état d’au moins 85 blessés.

Dans un message publié sur sa page Facebook, le service d’information du gouvernement burkinabè indique qu’un poste avancé est ouvert aux blessés au Stade municipal Issoufou Joseph Conombo.

16h : Selon un porte-parole du gouvernement, cinq personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées dans l’attaque de l’état-major. Deux gendarmes burkinabè ont été tués dans l’attaque visant l’ambassade de France.

15h36 : Le parquet de Paris annonce qu’il a ouvert une enquête pour tentative d’assassinats terroriste. « Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle », a précisé le parquet, compétent car l’attaque a visé des ressortissants et des intérêts français.

15h35 : Selon une source diplomatique française citée par l’AFP, « il n’y a pas de victime française ».

15h30 : Le dernier bilan donné par le ministre burkinabè de l’Information, joint par RFI, fait état de quatre assaillants neutralisés à l’ambassade et deux assaillants à l’état-major, deux civils burkinabè tués, cinq militaires décédés à l’état-major, où l’opération est toujours en cours.

15h05 : Dans un message sur sa page Facebook, la police précise que quatre assaillants au moins ont été abattus et qu’un autre, qui tentait de fuir, est encerclé actuellement par des membres des forces de sécurité.

15h : « Deux assaillants ont été neutralisés » dans l’attaque de l’état-major des armées, a déclaré le ministre burkinabè de l’Information. « Un certain nombre de gendarmes et militaires en faction » devant l’état-major ont été blessés lors de cette attaque à « relent terroriste très fort », a-t-il dit, ajoutant qu’aucune victime civile n’était dénombrée à ce stade.

14h : Le correspondant de RFI sur place indique que l’intervention des forces spéciales vient de prendre fin à l’ambassade de France. Des gens qui s’étaient réfugiés dans les bâtiments près de l’ambassade, et à l’intérieur, sont autorisés à rentrer chez eux. Il constate également que les forces françaises sortent de l’ambassade et se positionnent en face du bâtiment sur l’avenue de l’Indépendance, aux côtés des forces burkinabè.

13h58 : « La situation est sous contrôle » à l’ambassade de France et à l’Institut français de Ouagadougou, selon l’entourage du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

13h45 : Le ministère burkinabè de la défense dit que trois autres assaillants ont été tués dans l’attaque contre l’état-major.

13h40 : Selon le gouvernement burkinabè, quatre assaillants ont été « neutralisés », les attaques visaient l’ambassade de France et l’état-major des armées

13h30 : L’Elysée a indiqué à l’AFP que le président français Emmanuel Macron est « tenu informé en direct par ses équipes de l’évolution de la situation ». « Les ressortissants français présents à Ouagadougou doivent suivre les instructions de l’ambassade, en restant confinés », a déclaré l’Elysée.

13h20 : Actuellement confiné dans les locaux de son lieu travail, près de l’état-major, un témoin français revient sur ce qu’il a entendu.

« Une grande explosion, le bâtiment entier a tremblé, certaines vitres se sont cassées. Et s’en est suivi rapidement quelques tirs d’armes automatiques. La plupart des gens sont rapidement descendus au sous-sol pour se protéger. Certaines personnes qui étaient à l’institut français sont venues se réfugier aussi. Apparemment ils ont été carrément soufflés par l’explosion, sont tombés de leur chaise. »

« Le calme est revenu, les gens ont pu retéléphoner un peu autour d’eux. Les gens sont plutôt calmes. On est assis dans les couloirs en attendant de savoir si on peut être libérés et rentrer à nos hôtels ou chez nous. »

13h Journaliste pour la télévision nationale burkinabè, Jérôme était en reportage près de l’état-major. « On a entendu une explosion (…) et quelques secondes après on a entendu des tirs. Donc c’est là qu’on a pensé à une attaque. Et effectivement, après on a vu une colonne de fumée monter à partir de l’état-major. Donc les gens dans la rue, certains se rapprochaient pour voir ce qu’il se passait et d’autres fuyaient. Nous on s’est cloitrés dans les bureaux. Les tirs se sont calmés depuis mais il y a toujours des tirs sporadiques. »

12h50 : Après avoir publié plus tôt dans la matinée un message indiquant  qu’une attaque avait lieu à l’ambassade et l’institut français, l’ambassade de France est revenu sur ses propos en précisant sur Facebook qu’il n’y avait « pas de certitude à ce stade sur les lieux visés. »

12h30 : Des tirs sont toujours entendus à Ouagadougou. La ville est quadrillée. Des unités de gendarmerie et de l’armée sont déployées sur les lieux. Un hélicoptère survole la ville.

L’ambassade et les autorités burkinabè appellent les habitants à rester chez eux, et surtout à s’éloigner des zones de tirs pour laisser les forces de l’ordre travailler. Pour toute information la police rappelle les numéros verts suivant : le 16, le 17 et le 1010

12h :  Sur son compte Facebook, la police burkinabè indique qu’une « attaque armée est en cours ». Selon les premières informations disponibles, les zones concernées sont les alentours de la primature et les alentours du rond point des Nations unies. « Les unités spécialisées des forces de défense et de sécurité sont en action ».

11h30 : Des informations font état de tirs entendus dans le centre de la capitale depuis 10h, heure locale, dans le quartier de l’ambassade de France et de la primature.

Des témoins disent avoir vu cinq hommes armés sortir d’un véhicule et ouvrir le feu sur des passants, avant de se diriger vers l’ambassade de France.

D’autres témoignages ont fait état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè. On parle aussi d’un véhicule en feu sur la chaussée.

Avec Rfi.fr

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