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Grève de la faim, le jour du scrutin du Haut Conseil des Collectivités Territoriales : le seul recours qui reste aux 163 ex-agents de la défunte Sénégal Airlines, si…

Ils sont jetés aux oubliettes et ils souffrent le martyre, aujourd’hui plus qu’hier. Ils, ce sont les 163 ex-travailleurs de la défunte Compagnie aérienne Sénégal Airlines. En effet, toujours sous contrat mais sans salaires ni couverture médicale depuis le mois de mars dernier, ces ex-agents, qui rongent leurs freins dans les rues et autres maisons dont ils sont, régulièrement, exclus par leurs bailleurs, ils sont plus que abandonnés à leur triste sort .

Dans ce contexte cauchemardesque, ces anciens employés de la défunte entreprise ont la conscience d’autant plus balafrée que la Tabaski et l’ouverture des classes pointent à l’horizon.

Au nombre de 163, ils ont alerté les autorités et les actionnaires privés nationaux sur leur situation, mais rien ne bouge dans leur vie en panne sèche.

Et ce, au moment où Sénégal Airlines tarde à être liquidée et avec toujours des Directeurs dont un retraité, détenteurs de signatures avec des possibilités qui leur sont offertes de faire main basse sur certains revenus de la Compagnie, si l’envie les en démangeait, évidemment.

L’Etat ne vit que pour AIR SENEGAL SA.

Pendant ce temps, l’Etat (36% des actions) a d’autres chats à fouetter, accordant plutôt la priorité à la Nouvelle Compagnie AIR SENEGAL SA.

Les privés nationaux dont la plupart sont membres d’organisations Patronales, n’en parlons pas ! Ils sont plus enclins à se positionner et se battre pour le contrôle de la Chambre de Commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.

Les privés nationaux se prélassent dans les postes de PCA ou se crêpent le chignon autour de la Chambre de commerce de Dakar

Quid des responsables syndicaux qui devaient appuyer vigoureusement ces pauvres 163 ex-travailleurs? Là aussi, ça ressemble à une non-assistance à communauté en péril.

Car ces syndicalistes préfèrent plutôt se disputer la subvention de 300 millions F Cfa, gracieusement offerte par l’Etat. S’ils ne se prélassent pas au Conseil économique, social et environnemental ou dans des postes de Présidence de Conseil d’Administration de certaines planques.

Les Centrales syndicales se disputent la subvention des 300 millions et surfent dans la non-assistance à communauté en “danger”

Toutefois, les ex-employés de la défunte Compagnie aérienne refusent de rompre. C’est ainsi qu’après avoir beau user de toutes les voies par des alertes aussi bien aux autorités qu’à leur Organisation syndicale (Suttaaas/Cnts), ils ont décidé d’initier des plans d’actions.

Pour ce faire, ils vont recourir à une Assemblée générale, la semaine prochaine, suivie de sit-in durant la campagne électorale du HCCT. Et en cas de non satisfaction de leur plateforme, ce sera pour eux la grève de la faim, le jour du scrutin du HCCT.

Gaston MANSALY (Actusen.com)

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1 commentaire

Aviation 18/08/2016 - 13:16 at 13:16 PM

C’est grave une compagnie qui ferme aucun liquidateur n’est nommé depuis l’annonce faite par le ministre du tourisme et du transport aérien il ya de cela quelques même. Encore une affaire de magouille avec les actionnaires et le Pca abonné absent

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