Pour satisfaire la demande des enseignants, l’Etat doit renoncer à certaines dépenses qui ont été identifiées lors du vote de la loi de finance à l’Assemblée nationale. C’est du moins, la conviction du Directeur de la Planification et des politiques économiques du ministère de l’Economie, des Finances et du plan.
Pierre Ndiaye pour ne pas le nommer évoque dans les colonnes de SourceA dans sa parution de ce vendredi, trois options, les unes plus surréalistes que les autres. « Pour que le gouvernement puissent satisfaire une nouvelle demande, il faut renoncer à d’autres dépenses, qui avaient été prévues, initialement. Seulement, cette idée ne devrait pas emballer le président Macky Sall. « Comme c’est un jeu de priorités, cela peut être un projet qui était prévu, initialement, et qui n’a pas encore démarré. On peut ralentir son exécution, la reporter, peut-être, à l’année prochaine », précise-t-il.
Selon Pierre Ndiaye, la deuxième alternative qui s’offre au régime pour pouvoir mettre un terme à la crise scolaire « est le fait d’avoir une ressource nouvelle, qui peut supporter la nouvelle dépense. Cela peut consister à la création d’un nouvel impôt ».
L’autre option est d’avoir recours à un endettement. Mais à son avis, cela « n’est pas souhaitable puisque cela peut perturber l’équilibre macroéconomique du pays ».
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