Un important réseau polisarien, bénéficiant illégalement des aides destinées aux 3000 polisariens et algériens demandeurs d’asile en France a été démantelé dans le Sud-Ouest par les autorités françaises.
A noter que parmi les réfugiés sahraouis installés depuis plusieurs années à Bordeaux étaient infiltrés des faussaires algériens.
S’agissant de la présence d’algériens parmi les polisariens, celle-ci s’explique pour deux raisons :
1/ pour avoir plus de chance de s’installer en France, des algériens ont fait un détour dans les camps de Tindouf pour se procurer de fausses pièces d’identité de faux documents de voyages pour qu’ils puissent se présenter en qualité de réfugiés polisariens et obtenir le droit d’asile ,
2/ pour la surveillance de près des activités des polisariens par les services de sécurité algériens et l’exécution de leurs instructions.
Des rapports sécuritaires français ont tiré la sonnette d’alarme, mettant en garde contre l’augmentation inquiétante des demandes d’asile politique émanant de polisariens arrivés illégalement à Bordeaux durant ces six dernières années.
Cette infiltration des éléments polisariens, organisée par des militants des mouvements communistes et d’extrême gauche, concernerait de nombreuses villes du Sud-Ouest de la France, dont Bordeaux. Naturellement,les autorités françaises ont immédiatement vu clair dans le jeu du polisario.
Un jeu polisarien, avec l’aval des autorités algériennes, consistant à recourir à l’envoi de clandestins algéro-polisariens en grand nombre en France et à les dispatcher sur le territoire français pour éventuellement, grâce à leur activisme, infléchir la position française sur la question du Sahara marocain.
Le danger de cette émigration ne réside pas dans ses implications économiques et sociales, mais bien dans l’appartenance de ces polisariens à des milieux jihadistes.
Ce qui est encore plus étonnant et inquiétant, pour les services de sécurité français, est que ces milliers de clandestins sont installés dans des camps aménagés, dont le plus important est celui de Saint-Jean.
Par ailleurs, la police française a arrêté, le 08 juin 2018, un groupe de 41 sahraouis soupçonnés d’avoir touché indûment des allocations de demandeur d’asile en France, alors qu’ils bénéficiaient déjà du statut de réfugié en Espagne.
L’arrestation de ces polisariens par la police des frontières intervient dans le cadre d’une enquête lancée, en janvier 2017, sur une opération d’escroquerie organisée.
Cette opération porte sur des montants estimés à plus de 200.000 euros, au préjudice de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) de Bordeaux.
En outre, depuis 2017, les enquêteurs ont comptabilisé 750 passages groupés de Sahraouis à travers les frontières vers la France, ce qui représenterait 3.000 personnes ayant ainsi profité d’une grande faille administrative permettant aux détenteurs du droit d’asile en Espagne de ne pas être identifiés en tant que tels en France.
Pour rappel, la chaîne France 3 avait rapporté, en 2014, une vidéo de centaines de militants sahraouis affiliés au polisario réclamant « l’asile politique » sur le sol français.
La vidéo montrait un camp où environ 200 personnes fidèles au polisario de Bordeaux mettant la pression sur les autorités françaises pour les considérer comme des « réfugiés sahraouis ».
Après avoir échoué à obtenir ce statut depuis 2014, ils avaient organisé une manifestation et une conférence de presse au cours de laquelle ils avaient attaqué l’Etat français pour son soutien à l’initiative d’autonomie au Sahara marocain.
Et enfin, un activiste séparatiste polisarien avait été arrêté par la police française, le 03 août 2017, devant le Consulat du Royaume du Maroc à Bordeaux, après s’être infiltré au sein de la représentation diplomatique marocaine en se permettant d’arracher le drapeau marocain du haut de l’établissement.
A ne pas oublier qu’en octobre 2012, advint ce qu’il devait advenir. En effet, lors des vendanges à Pauillac, des vendangeurs sahraouis et marocains s’étaient affrontés à cause d’un tee-shirt portant l’inscription « Sahara Occidental Libre ». Des affrontements qui avaient mobilisé plusieurs centaines de gendarmes.
En clair, les polisariens et leurs mentors algériens tentent de détourner le droit à l’asile politique pour accéder au territoire français et y fomenter des troubles et très certainement des attentats pro DAESH.
Farid Mnebhi.