Le président de l’Association de la promotion de la médecine traditionnelle (Prometra) affirmait hier qu’il y a plus de 400 médicaments interdits à la vente en Europe et aux Etats-Unis qui sont vendus au Sénégal.
En effet, dans ses explications, M. Eric Gbodoussou a fait savoir que des scientifiques ont démontré l’existence de paraben (substance cancérigène) dans ces médicaments.
Cette information qui s’était répandue comme une traînée de poudre n’est que fausse rumeur. «C’est faux», a démenti le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
«Le Sénégal est un pays très sérieux qui se situe dans un dispositif global de gestion et de surveillance de la santé, il est léger d’affirmer des choses de la sorte», a rassuré Abdoulaye Diouf Sarr en marge du lancement des Comités de développement sanitaire.
Pour lui, le Sénégal a un dispositif réglementaire, fait partie de la famille de la pharmacovigilance et fait le travail dans le domaine des médicaments dans les règles de l’art.
Tout aussi, à l’en croire, ce débat ne mérite même pas d’être poussé. «C’est un débat qui affole les populations. Nous devons être suffisamment responsables pour ne pas brandir des choses aussi graves, si on n’a pas les éléments de preuves», a soutenu le ministre sur le site APS.
Interpellé sur d’éventuelles mesures à prendre suite à cette sortie, le ministre a estimé que c’est au concerné d’apporter les éléments de preuve de sa déclaration.
Actusen.sn