Le sommet des BRICS prend fin vendredi 27 juillet, à Johannesburg. Pour la clôture du sommet, les pays extérieurs seront à l’honneur, en particulier les pays africains, qui espèrent en tirer des accords commerciaux d’ampleur. D’autant que jeudi, les leaders brésiliens, chinois, russes, sud-africains et indiens ont souligné dans leur déclaration le péril de la guerre commerciale lancée par Donald Trump et le besoin de plus de coopération entre membres des BRICS.
Le forum BRICS-Afrique entre les cinq puissances et une dizaine de chefs d’Etat africains est l’occasion, ce vendredi, de créer un premier partenariat collectif entre le continent et les BRICS.
Jusqu’à présent, il n’y a eu entre pays des BRICS et pays africains que « des accords bilatéraux », rappelle le ministre gabonais de l’Economie, Régis Immongault. Ce vendredi, il espère donc « réaliser un saut, que ces partenaires puissent aller au-delà de l’Afrique et au niveau des communautés économiques régionales ».
Dans le but, notamment, de pouvoir faire face ensemble aux défis commerciaux posés par les Etats-Unis de Donald Trump. « Asseoir des ponts avec l’Afrique » pourrait permettre d’éviter d’être « prisonniers de certaines mesures qui ont un impact négatif au niveau du commerce international ».
Selon Régis Immongault, la croissance en Afrique viendra tout particulièrement du secteur des nouvelles technologies : « Encourager les nouvelles technologies de l’information, encourager l’informatique, encourager des modèles innovants, c’est à travers cela que l’Afrique peut réussir. Voilà pourquoi un capital humain bien formé est indispensable ».
L’ambition est affichée. On saura au sortir de cette journée si les membres des BRICS sont capables de s’associer collectivement avec l’Afrique ou s’ils garderont leurs habitudes d’accords bilatéraux avec leurs partenaires sur le continent.
Rfi.fr