Un sommet mondial pour l’action climatique s’ouvre ce mercredi à San Francisco et doit durer jusqu’à vendredi. Un évènement organisé pour la première fois par le gouverneur de Californie pour relancer l’accord de Paris et se démarquer de l’administration Trump. Depuis le retrait l’an dernier des Etats-Unis de l’accord sur le climat, les autorités californiennes sont entrées en résistance, bien décidées à tenir ces objectifs.
Avec notre correspondant à San Francisco, Eric de Salve
Les autorités californiennes veulent faire de ce sommet pour le climat un acte de résistance à la politique environnementale de Donald Trump et à son retrait de l’accord de Paris, en 2017.
Après avoir assoupli les règles antipollution de l’industrie automobile, le président américain veut maintenant faciliter les rejets de méthane un puissant gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
« C’est fou, presque criminel, tweete Jerry Brown. C’est l’une des plus dangereuses et irresponsables décisions de Donald Trump. »
A l’inverse, la Californie a voté ce lundi une loi garantissant 100 % d’énergie propre d’ici 2045. A terme, toute l’électricité californienne doit provenir des énergies renouvelables sans aucune émission de gaz carbonique.
La Californie, cinquième puissance économique de la planète, va tenir les objectifs de l’accord de Paris et même aller au-delà, a promis Jerry Brown ce lundi.
Paris, Bonn, Pékin, Le Cap, Mexico, Tokyo, des villes indiennes, de multiples régions de plusieurs continents ainsi que des Etats américains gouvernés par des démocrates seront représentés à divers niveaux pendant les trois jours du sommet, aux côtés de patrons de multinationales désireux d’annoncer de nouveaux engagements « verts » et d’ONG de défense de l’environnement.
Un sommet mondial sur le climat dont il ne sortira pas de décisions ou d’accord car aucun acteur étatique n’est présent mais qui doit remobiliser contre le réchauffement climatique qualifié par le gouverneur Brown de menace existentielle.