«L’objectif de cette rencontre est d’abord remobiliser le parti au niveau du département, permettre aux responsables de chaque commune de pouvoir communier et parler de notre candidat, de l’offre que nous avons faite aux Sénégalais c’est-à-dire le programme alternatif «suxxali» Sénégal, le partager, le discuter, le décortiquer, le présenter aux responsables pour qu’ils se l’approprient et parler du parrainage». C’est en ces termes que le responsable local du Grand Parti s’est exprimé au terme de leur conclave organisé ce week-end à Dahra.
Selon Dr Bérouba Guissé, «la loi sur le parrainage vient d’être votée avec force et violence. Nous avons opposé notre refus mais le régime a fait passer la loi et il faut s’y conformer. C’est pourquoi nous avons passé toute la journée à parler du parrainage en décortiquant les quinze actes, de la loi électorale».
Durant dix tours d’horloge, la modification du code électoral a été passée à la loupe par les participants.
Le responsable départemental du Grand Parti (Gp) de Linguère s’est insurgé contre les responsables locaux de «Benno bokk yaakaar» qui, selon lui, «font signer les femmes au niveau des banques, des GPF et au niveau des bourses familiales». Puisqu’ils «ont un objectif de 4 millions de signatures, ils veulent prendre les gens de vitesse. Nous sommes prêts à faire face au régime», a-t-il ajouté.
Pour l’heure, les responsables du Gp visent 15.000 signatures rien que dans le département de Linguère soit 1000 intentions de signature par commune. Pour l’atteindre, des fiches ont été élaborées pour l’identification des militants en attendant la sortie des fiches officielles.
Cependant, Bérouba Guissé et ses camarades n’ont pas caché leur inquiétude sur le travail du Conseil constitutionnel. Car, ils estiment que celui-ci «va peiner à faire le contrôle».
Moustapha Ndiaye (Correspondant Actusen.sn à Linguère)