Je lui dédie ce poème – Jumma Mubarak à tous
Paix à toi, ô auguste maître, héritier des grands savants, nés des siècles étendus, tu es une lumière intelligente, une étincelle intellect, au firmament des temps sélects
Je te salue avec déférence sous le son des cygnes du Saloum,
Je vibre sous les airs du Beuleup Ndoukoumane écoutant les psalmodies des hommes de Wackngouna sous le vent berçant du Ngoyan,
Heureux de te voir pleinement occuper leur cœur et bénissant avec chaleur leurs chœurs, ils interpellent tantôt Daro Wade, tantôt Fara Wade, que dire de Ndiack, la béatitude à ses cimes, inaltérée au dôme de la finitude.
26 ans de lutte âpre pour sauver un pays au bord des affres et du gouffre, 12 années de présidence, éminence installée sur la marche de la précellence
Tu nous as appris à dire non, face aux manipulateurs et eux, se sont courbés devant l’indignité
Tu demeures le président que le cœur des peuples a intégré dans le cœur de notre histoire politique, sociale et culturelle
Ton nom est hissé en étendard qu’aucune tempête ne peut emporter, le souffle des guerriers qui sait braver tout chaos
Aucun ennemi ne foulera ta dignité, ils ont préféré le désordre loin de l’honneur et l’opulence sans fierté,
Moqueurs, comme ils furent, tricheurs sans voix, braqueurs sans doigts, tu fus toi, ce vainqueur qui a posé le pays sur la voie de l’espérance et du rêve des monts illuminés, les éléphants blancs se sont tus dans le silence désastreux de la seconde alternance, nous sommes choqués de les voir brandir l’épée du mensonge pour couper le ruban de la vérité
Thèse d’aise sur les flancs augustes, les phalanges de l’aube drainées par les vents d’outremer, terre ferme, âme terne, Youkh, sang noble, estampillé à Songoum Kher, debout Wade, drapé de parure de seigneur, le Sénégal te chante
En ces temps de tempête, j’ai décidé de te louer, malgré ces grains de sable excités, j’ai ouvert les yeux pour te regarder et vanter tes nombreux efforts qui ont peint ce mur des lamentations en lait de pur bonheur
Tu as su donner la chance à ces hommes sans occulter leur morale, car pour toi, dans cet univers de Dieu, les hommes apparaissent avec leurs apparats de péchés et y marchent égaux avec leurs débardeurs souillés, Jésus avait lui aussi sauvé Marie Madeleine à Constantinople
Je sais que tu ne souffres point d’attaque venant de bords étrangers, des périphéries que tu t’es imposé car ton coeur est immunisé et parfumé de pétale de pardon
Tes enfants ont grandi dans l’univers des échos des sirènes de la police, avec ton nom, sali, occupant les unes des presses, ils ont connu la prison sans même y avoir posé pied. Et même libre, tu étais toujours dans le viseur de la République, cette autre dame qui avance toujours encagoulée.
Les grands hommes ouvrent grande ouverte leurs portes à la douleur, aux vilénies et aux calomnies, il leur appartient de vivre avec, en toute aisance, et de les traduire en permanence en bonheur pour les autres.
Les autres! Ceux-là qui hument la brise de mer sous les eaux des Océans, tel un paradis, leurs demeures taquinent fréquemment les vagues, et leurs progénitures n’ont pas connu ce que les enfants de ces grands hommes ont enduré. Alors pour eux, trahir l’histoire et se trahir ne sont que formalité
Vis, ô homme compatissant, comme a vécu ton illustre maître Cheikhoul Khadim, dans le silence, le pardon, l’altruisme et l’endurance
L’Afrique du Sud a son Mandela, le Sénégal a aussi son Wade, et avec son histoire, nous dirons au monde entier, quels que soient les vices des autres, qu’il a pardonnés à ses ennemis et à ceux-là qui ont décidé de les manipuler, en usant de leurs cahiers privés, coffrets de la morale, sans pudeur ni décence, pour l’attaquer et le calomnier, son immunité n’est pas tachée, son humanité n’est pas touchée
Le peuple pour qui tu t’es vaillamment battu, a dit NON finalement et enfin, que cela cesse à jamais, à jamais …
Shasty