Abou Abel Thiam n’a pas été tendre avec Karim Wade. Dans un entretien avec SourceA, le président du Conseil de Surveillance de l’autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp), rappelle que Wade-fils n’a songé à devenir Sénégalais qu’en 2012, une fois son père arrivé au pouvoir. Ce qui veut tout dire, selon lui.
Il ne craint pas pour autant un retour au pays de l’ancien ministre et de son pére, Abdoulaye Wade. Abou Abel Thiam estime en outre que cela fait mal «d’entendre l’ancien Chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, avec tout ce qu’il représente pour le Sénégal, faire dans le chantage, qu’il soit affectif ou agressif, ou les menaces contre l’Etat, ses lois, ses Institutions».
«Qu’il sache qu’aucun passage en force ne va prospérer. L’Etat ne se laissera pas surprendre», avertit-il.
Actusen.sn