Initialement estimé à 50 millions d’euros, l’écot du nouveau sponsor maillot du PSG, Accor, se situe au-delà des 60 millions d’euros par saison. Sans compter la myriade de partenariats fraîchement actés ou renouvelés.
Fly Emirates versait quelque 25 millions d’euros chaque année au PSG, qui en espérait le double avec son nouveau sponsor maillot. C’est finalement à plus de 60 millions d’euros par saison que le club de la capitale émarge désormais, selon les modalités d’un contrat signé avec le groupe Accor pour trois ans minimum et à compter du prochain exercice. L’information révélée ce vendredi par Le Parisien place ainsi le PSG « dans le top 3 européen« , se félicite Marc Armstrong, le directeur du sponsoring du club. A l’échelle des cinq grands championnats continentaux, seuls le Real Madrid et Manchester United font mieux, avec 70 et 68 millions d’euros annuellement récoltés auprès de Fly Emirates et Chevrolet respectivement. Même le Barça n’est pas aussi bien loti avec Rakuten et son enveloppe de 55 millions d’euros par saison.
Au total, le PSG peut se targuer d’avoir dernièrement acté 13 nouvelles signatures ou renouvellements de partenariats en termes de sponsoring. « Depuis 7 ans, le club évolue très vite sur et en dehors des terrains. Les revenus sponsoring ont été multipliés par dix sur la période et nous poursuivons notre ascension. Contrat maillot mis à part, nous avons signé pour plus de 50 millions d’euros de partenariats depuis le début de saison. C’est un record« , jubile Marc Armstrong dans les pages du quotidien suscité. Outre Accor, Unibet, Renault, Socios.com, Lovebet, Hubside et MSC Croisières ont récemment rejoint les Ooredoo, Orange, Mumm, American Express, Hugo Boss et Coca-Cola qui eux ont prolongé leur bail avec Paris.
De quoi augmenter allègrement les revenus du club lié au sponsoring – un pécule qui s’élevait à 266 millions d’euros lors de la saison 2017-2018 ? Rien n’est moins sûr puisque le PSG s’apprête à perdre les 145 millions d’euros jusqu’alors assurés par l’office de tourisme du Qatar. Si toutefois ce deal devait être reconduit, ce ne serait pas sans un plafonnement à une soixantaine de millions d’euros pour répondre aux exigences de l’UEFA en matière de fair-play financier. Reste un levier prometteur à actionner pour le PSG, au-delà de l’opportunité éventuelle que représente le naming du Parc des Princes: la renégociation du contrat équipementier. Pour l’heure, Nike gratifie Paris de 25 millions d’euros par an, selon les termes d’un contrat courant jusqu’en 2022. Manchester City vient toutefois de conclure un deal à 75 millions d’euros par saison avec Puma et, forcément, ça fait des envieux…