Vous avez tout raté de la 22e journée de Ligue 1 ? Notre rédaction vous propose un tour d’horizon des faits marquants du week-end en décernant ses Oscars.
Oscar du boulet: Mathieu Valbuena
Pauvre « Petit vélo »… Alors qu’il renaissait de ses cendres pour la 23e fois de sa carrière, le Lyonnais réussissait encore un match consistant face à Lille, à coups de débordements percutants et surtout de bons coups de patte sur coups francs, dont un sur la barre d’Enyeama. Mais un enchaînement terrible l’a condamné en seconde période: à la 72e minute, il frappe à nouveau sur la barre, pourtant seul à bout portant et sans gardien. Il a eu beaucoup de mal à s’en remettre et a parachevé sa guigne d’une faute dans sa surface sur Corchia, offrant ainsi le penalty du 2-0 au Losc. Gageons qu’il se relancera très vite pour la 24e fois, comme il en a déjà émis l’idée sur Instagram:
Oscar de la réaction: Mario Balotelli
Un peu plus d’une semaine après l’affaire des cris de singe contre sa personne à Furiani, « Super Mario » a encore profité d’un match à l’Allianz Riviera pour retrouver le chemin des filets, d’un duel clinique remporté en fin de rencontre face au gardien guingampais Karl-Johan Johnsson. Le but du 3-1, très important alors que les visiteurs poussaient pour égaliser… Balotelli continue de régner en son jardin niçois, puisque c’est là qu’il a inscrit ses neuf buts de la saison. Pas un seul à l’extérieur, donc.
Oscar de la fébrilité: Alphonse Areola
Il semblait pourtant reparti. Après avoir remplacé Kevin Trapp, sorti sur blessure en début de seconde période lors de PSG-Monaco, Areola s’était montré rassurant sur ses prises de balle, sortant même un arrêt déterminant devant Mbappe en début de temps additionnel. Mais sur les deux corners suivants, catastrophe: il relâche d’abord un ballon de manière assez incompréhensible, provoquant un deuxième corner, sur lequel Bernardo Silva frappe à nouveau de la même façon. Et cette fois, le portier parisien est parti du mauvais côté et a paru mettre 10 minutes à se coucher. Bon courage pour la suite, avec Lionel Messi, Luis Suarez et Neymar qui débarquent bientôt.
Oscar du rapatriement: Patrice Evra
Il mérite déjà l’Oscar du meilleur acteur, de base. Sa conférence de presse de présentation, jeudi soir à la Commanderie, a remis en lumière son inénarrable bagout. Le lendemain, il ne pouvait espérer meilleur début au Vélodrome, contre un Montpellier inoffensif et balayé 5-1. Il n’a pas eu à défendre ni à monter, bref il a pu se contenter de faire acte de présence pour lancer son aventure marseillaise. A 36 ans, Evra est bel et bien devenu un joueur de l’Olympique de Marseille.
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