Dakaractu n’a pas l’habitude de se mêler d’affaires qui le regardent pas, mais là trop c’est trop! Nous ne pouvons pas laisser passer ce procès ignoble fait à notre confrère Cheikh Oumar Ndaw patron de Jotay.net. Signé par une lugubre Fatou Diop, le texte intitulé « Cheikh Oumar Ndao, halte à la désinformation et au chantage ! – Par les Amis du Dr Cheikh Kanté » décrie les reproches faits à notre confrère. « Nous les amis du Dr Cheikh Kanté allons démasquer ce pseudo journaliste qui n’honore pas la noble profession de journaliste. Cet acharnement sur la personne de Dr Cheikh KANTE de la part de Cheikh Omar NDAO tire sa justification du refus du Directeur de port de vouloir signer un partenariat avec son site Jotaay.net. En effet, durant l’année 2015 ce bonhomme Cheikh Oumar Ndao s’étant présenté comme directeur de l’information de D média a sollicité et obtenu une audience auprès du Directeur Général du Port. Au cours de cette audience l’individu a sollicité une aide pour lancer un site web dénommé jotaay.net en proposant, au retour, ses services pour mieux vulgariser les actions du Directeur Général du port. C’est ainsi que ce dernier lui donna une petite aide »
Si les éditeurs de la presse en ligne laissent passer cette accusation, c’est la survie de leurs organes qui serait menacée. Peut-on reprocher au patron d’un média de démarcher des contrats de partenariat et commerciaux pour son entreprise? Le modèle économique de la presse en ligne au Sénégal, faut-il le rappeler, est basé sur la publicité et le partenariat commercial. Si démarcher quelqu’un qui gère un budget de communication et qui investit beaucoup dans la publicité média comme le Port est un acte de chantage, alors là, il devient dangereux de mener des affaires dans ce pays.
Il faut que les gens arrêtent! La presse en ligne, la plupart des sites d’information affiliés à l’APPEL, malgré leurs maigres moyens, essaient de respecter le règlement de la publicité et surtout les règles déontologiques qui encadrent leurs activités. Même s’il y a des brebis galeuses, il n’en demeure pas moins que les sites les plus connus comme Jotay sont organisés et fonctionnent selon ces règles. Cheikh Oumar Ndaw n’a pas fait chanter Cheikh Kanté, il n’a fait que démarcher commercialement un potentiel client.
Cheikh Oumar Ndaw aurait fauté donc traduit devant le tribunal des pairs (le Cored) si les informations contenues dans l’article consacré au DG du Port étaient fausses. L’accusatrice de Cheikh Oumar Ndao confirme les écrits de notre confrère. Question à mille balles : depuis quand un journaliste est-il vilipendé après avoir écrit des faits irréfutables et confirmés par son accusateur?
La presse en ligne au Sénégal aujourd’hui c’est 2 millions de vues quotidiennes. Elle devient de plus en plus, la première source d’information des sénégalais, malgré ses moyens limités. Les sites de l’APPEL sont organisés en rédaction qui n’ont rien à envier aux médias classiques qui souffrent déjà de l’arrivée de ces jeunes entrepreneurs qui ont changé le visage des médias dans notre pays.
Dakaractu exprime son soutien à Cheikh Oumar Ndao et à tous les responsables de sites d’information solidaires de la cause de l’APPEL. Ce n’est pas la personne de Cheikh Oumar dont il s’agit, mais plutôt d’un combat de principe contre le mélange de genres et le dénigrement injuste contre les responsables des sites d’information affiliés à l’APPEL.
Nous sommes encore plus outrés que les attaques contre les sites d’information ne sont jamais assumées par ces VIP qui préfèrent, courageusement, se réfugier derrière des plumes lugubres comme celles de cette Fatou M. Diop. Nous, nous assumons nos écrits, et si vous êtes aussi clean que vous le prétendez, signez personnellement vos papiers réponses au lieu de le faire par procuration!
Dakaractu.com