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Affaiblissement de la volonté politique, cause de la stagnation de la lutte contre la corruption

Lors de la publication du rapport de l’Ong Transparency international sur l’indice de perception de la corruption, Birahim Seck a donné les raisons de la stagnation du Sénégal dans ce domaine.

Le coordonnateur du Forum civil est revenu de long en large sur les raisons pour lesquelles la lutte contre la corruption peine à produire des effets positifs au Sénégal depuis trois ans. Pour lui, cette situation est due à un affaiblissement de la volonté politique de lutter contre la corruption.

«Plusieurs raisons expliquent cette stagnation. Il s’agit notamment de la non transmission de dossiers relevés par les organes de contrôle à la justice que le Président dit mettre son coude, des réformes juridiques opérées, qui ne vont pas dans le sens du renforcement de l’indépendance des juges», a-t-il dit.

Mais ce n’est pas tout car, il y a aussi, «les prolongations injustifiées de mandats ou d’activités au niveau des instances de régulation, l’arrêt inexplicable et inexpliqué de la politique de traque aux biens mal acquis, forte demande sociale de redevabilité, le refus incompréhensible de l’Inspection générale d’Etat (Ige) et de la Cour des comptes de publier des rapports d’audits et de redditions des comptes, la tiédeur de l’intervention de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) dans l’amélioration de la Gouvernance».

Poursuivant, Birahim Seck d’ajouter d’autre cas comme, «la quasi absence du Ministère en charge de la bonne gouvernance du champ de la lutte contre la corruption, l’inexistence de commissions d’enquête parlementaire ou de traitement judiciaire de nombreux cas de mal gouvernance soulevés au Sénégal : Affaires Bictogo, Pétrotim ltd, la gestion du fonds de promotion féminine».

Actusen.sn

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