Coup dur pour Khalifa Sall ! En effet, alors que la Chambre d’accusation tout comme le doyen des juges a refusé mardi (hier) sa demande de liberté provisoire, le maire de la capitale voit le pool de sa défense dégarni avec le retrait « forcé » de trois de ses avocats.
Mes El Hadj Diouf et Aïssata Tall, membres influents dans le dossier depuis le début de cette affaire, se voient ainsi, retrousser les manches de leurs robes noires et quitter le navire « Khalifa » qui tangue dans la mer de la justice en direction d’un procès devant la Chambre correctionnelle de Dakar. Mais aussi, Souleymane Ndéné Ndiaye qui a fait une brève « incursion » dans ce dossier.
Selon Les Echos, les deux premiers cités sont effet, contraints « d’abandonner » le Maire de Dakar en leur qualité de députés de l’Assemblée nationale par la faute de constitution de partie civile de l’Etat. Si l’on en croit nos confrères, selon les textes, un avocat-député, ne peut défendre les intérêts d’un tiers contre l’Etat du Sénégal. Fort de cette disposition et de leur qualité de parlementaires, c’est la mort dans l’âme que Mes Diouf et Sall Tall ont abandonné le dossier.
Quant à Me Souleymane Ndéné Ndiaye, la raison est en somme toute simple. Récemment « déversé » dans le camp présidentiel pour « intérêt suprême » de la nation, il se trouve, lui aussi, confronté à défendre un client qui a maille à pâtir avec la justice, avec l’Etat.
En un mot comme en mille, on remarque donc, tout le sens de la portée du message du pool d’avocats de Khalifa Sall qui a écrit au Président de la République pour « retirer » la constitution de partie civile de l’Etat. Qui vient « corser » comme par enchantement, un dossier « vide ».
Actusen.com
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Les avocats ont finalement compris que Khalifa sall a detourné et a fait usage de faux documents.