Suite à la vidéo virale qui fait fureur sur les réseaux sociaux dans laquelle on l’entend proférer des menaces à l’endroit des étudiants de l’Université Gaston Berger, Birima Ndiaye revient sur les raisons et le contexte d’une telle sortie. Sans oublier d’exprimer sa surprise et sa désolation, le chroniqueur de l’émission « jakaarlo bi » de la Tfm dit être choqué par la publication de tels propos sur la toile.
« Depuis la mort de Fallou Sène, j’ai fait deux déclarations. Et dans chacune d’elles, j’ai soutenu les étudiants disant qu’on les a causés du tort », explique-t-il.
Selon le secrétaire général du Stesu/Cnts, ses propos sont sortis hors contexte. « Il y a un an, des étudiants s’étaient introduits dans le bureau d’un agent du Crous et l’ont violemment battu. On croyait même qu’il était mort vu l’état d’inertie dans lequel on l’a retrouvé et l’ambulance l’a acheminé d’urgence au Centre hospitalier de Saint-Louis. L’information selon laquelle des étudiants ont tué un travailleur du Crous avait fini par semer la panique. Et pris par un accès de colère, j’ai fait cette sortie malheureuse parce qu’il y a eu des heurts entre les étudiants et les travailleurs que nous étions. », a-t-il tenté de se dédouaner.
Cependant, ce qui offusque le plus Birima, c’est la tentative de manipulation de l’opinion dans la diffusion d’une partie de la vidéo où on l’entend tenir des propos peu orthodoxes et violents et des menaces de mort à autrui. Car, déclare-t-il dans un entretien accordé à Ndarinfo et suivi par Actusen.com, « à la suite de cet événement, nous nous sommes réconciliés avec les étudiants et tout était revenu dans l’ordre, chaque camp a présenté ses excuses et on a gardé de bonnes relations ». Et ainsi, le syndicaliste dit ne pas comprendre les raisons qui peuvent pousser certains esprits malveillants à déterrer une si vieille histoire. Surtout dans ce contexte du décès tragique de Fallou Sène.
Ndèye Aminata DIAHAM (Actusen.com)