Il l’avait sollicité au point de demander sa levée d’immunité parlementaire pour «éclairer la lanterne de a justice, laver son honneur et dire toute la vérité dans cette affaire». Enfin, le jour tant attendu est arrivé.
C’est ce mercredi, selon L’As, que Barthélémy Dias va faire face à son destin, dans l’affaire de la mort du nervi, Ndiaga Diouf décédé après avoir reçu une balle suite à l’attaque de la mairie de Dakar-Sacré-Cœur. En audience spéciale, le procès se déroule à la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Dakar.
Les faits se sont passés en décembre 2011. A l’époque, la candidature à un 3e mandat de l’ancien président Wade, était agité. Des manifestations de protestations font rage. Le pays est divisé. Entre partisans et pourfendeurs, c’est un dialogue de sourd.
C’est sur ces entrefaites que la Mairie de Sacré-Cœur est attaquée. Le maire, Barthélémy Dias, trouvé sur les lieux, était encerclé. Pour sauver sa peau et celle de ces collaborateurs, dit-il, il use de son arme à feu et dégaine. Un nervi tombe. Nommé Ndiaga Diouf, il décédera plus tard au moment de son évacuation dans un Centre hospitalier.
Barth est arrêté puis mis en prison pour meurtre, pour avoir dit : «j’ai tiré et j’ai atteint ma cible…». La candidature de Wade sera validée, alors que Barth croupit en prison. Après la défaite de Me Abdoulaye Wade, il est investi sur la liste de « Benno Bokk Yakaar » et devient député à sa sortie de prison.
Mais les choses ont changé, quand, inscrit sur la liste de la Coalition Taxaw dakar de Khalifa, le maire de Sacré-Cœur a commencé à discréditer le régime de Macky et à tourner en dérision la gestion du Parti socialiste par Tanor.
Ce fameux dossier, comme un vieux serpent de mer, refait surface. Dossier politique ou manifestation de la vérité? c’est tout le sens de ce procès tant voulu par les en cause.
Actusen.com