A en croire Me Ciré Clédor Ly, un des avocats de Khalifa Sall, l’édile de la capitale n’a pas été débouté de ses demandes relatives à la violation de ses droits politiques et civiques par la Cedeao.
Dans des propos rapportés par Enquête dans sa livraison de ce mardi, il soutient que la Cour de justice de la Cedao a, seulement, tenu à préciser «qu’elle a été saisie très tard pour qu’elle prenne des mesures d’urgences pour le respect des droits du maire de Dakar pour un procès équitable, parce que le Tribunal avait déjà commencé son travail». Donc, poursuit la robe noire, «nous ne sommes plus dans le cadre de mesures d’urgence, car ces mesures ne s’imposaient pas».
Le moins que l’on puisse dire selon Me Ly, c’est que la Cedeao reste saisie des demandes. Et, d’après lui, celles-ci seront probablement plaidées à l’audience du mois d’avril déplacée à Bamako. Pour, l’heure, dit-il, «on attend la confirmation, car la Cour a statué sur les mesures urgentes et non sur le fond».
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