Un montage grotesque qui pue la diffamation et la manipulation et une meute de loups affamés qui guettent des cadavres ambulants. C’est le scénario lugubre d’une pseudo-affaire entretenue par une opposition aux abois, revancharde, illusionniste et sans repères, depuis la déculottée électorale mémorable qui continue, hélas, de faire des victimes.
En effet, notre pays traverse, depuis un moment, un tourbillon de faits résumant la vitalité de la vie politique sénégalaise. Du dialogue national impulsé par le génie éclairé du Chef de l’Etat, son Excellence le Président Macky Sall, aux graves accusations portées sur notre pays par un média étranger, c’est le Sénégal qui est au centre des convoitises. Discuter des questions nationales et valider des consensus sur les problèmes transversaux, cette invite du Président de la République, Macky Sall, suffit à elle-même pour camper les enjeux fondamentaux du pays, à l’aune du second mandat du Chef de l’Etat, son Excellence le Président Macky Sall.
Les points retenus comme devant figurer dans les termes de référence dépassent les enjeux de partis et transcendent tout esprit chauvin ou partisan dans cet exercice qui incombe à tout un chacun.
Ce n’est pas le cas de figure pour ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire BBC parce que, jusqu’à preuve du contraire, le média britannique a trainé des tares dans son approche professionnelle et l’enquête à charge, à travers le reportage, illustre à merveille la volonté de nuire.
La jeune journaliste Mayeni Jones a eu le mérite, tout au plus, de remettre au goût du jour une affaire sérieuse et stratégique, seulement dans une relation truffée de contrevérités, dans une production digne d’un poker menteur au sommet du pouvoir sénégalais.
Ni son professionnalisme encore moins sa bonne foi ne sont remises en question. C’est plutôt la fiabilité de ses sources qui laisse à désirer car, le dessein machiavélique de ce reportage est de faire croire aux Sénégalais que l’Etat a perdu six mille milliards F Cfa dans le contrat accordé à Petrotim. Ce qui est totalement faux. Peine perdue, car la vérité est toute autre.
En effet, dans cette affaire présentée à renforts d’exagérations politiciennes et de manipulations opportunistes, les six mille milliards F Cfa suspectés représenteraient une transaction entre deux privés et que le Sénégal n’a pas perdu un kopek dans cette affaire.
Cetélément compiléet diffusé dans un contexte de quête de consensus au niveau de la classe politique pousse à se demander ce qu’il y a de nouveaux par rapport aux nombreuses alertes de la presse sénégalaise, des productions livresques qui ont évoqué la question, des enquêtes abouties des instances de contrôle habilitées ?
Rien de nouveau sous nos cieux s’il ne s’agit d’une nouvelle projection politico-économique qui place cette ressource au centre des plans d’émergence du pays. C’est à ce niveau que ma réflexion appelle de la part de nos concitoyens, un recul patriotique pour mieux apprécier les effluves qui se dégagent de ce montage grotesque qui pue la diffamation et la manipulation, l’arme préférée du faible pour paraphraser le linguiste Jeanelle Deschamps.
Le Président Macky Sall, en toute responsabilité, a déjà pris la pleine mesure de cette attaque pas loin de celles chimiques qui installent la terreur dans le monde occidental.
Permettez-moi, avant d’en venir, de rendre un hommage mérité à la presse sénégalaise qui n’a rien à apprendre de ses confrères étrangers mais qui, de surcroit, refuse de porter le combat de lobbies occultes. Très informée des moindres évolutions du dossier et beaucoup plus soucieuse de la vérité, elle refuse de tomber dans le piège du scoop gratuit et retourne la question dans tous les sens, donnant la parole aux experts et spécialistes, soupesant la réaction des citoyens, à travers des reportages, refusant de condenser son élément dans le sens voulu par le reportage de BBC, chargeant allégrement tous ceux qui ont le désavantage d’être au pouvoir, en première cible le Chef de l’Etat et sa famille.
À mon avis et après analyse, la personne du maire de Guédiawaye, par ailleurs Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), n’est qu’un amuse-gueule pour ceux qui ont cru bon de frapper là où cela doit faire le plus mal. Les ressources pétrolières nationales. C’est bien le Chef de l’Etat, son Excellence le Président Macky Sall, et sa réussite insolente face à des adversaires que de noms qui sont la trame de cette machination médiatique sans précédent dans la sous-région africaine.
Seulement, il sera bien difficile d’atteindre l’homme du 24 février 2019 dans ce domaine tellement le Président Macky Sall, par raison et par devoir, a pris de fermes engagements envers la nation qu’il traduit au quotidien par des actes confortant qui ont permis sa réélection historique. En atteste la saisine du procureur généralprès la Cour d’Appel de Dakar par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, pour l’ouverture d’une enquête complète sur tous les faits allégués, aussi bien dans le rapport de l’IGE, qui n’a pas encore été transmis au Chef de l’État, que sur les autres dénonciations relativement à la gestion des contrats pétroliers.
Mieux encore, depuis la rencontre de Diamniadio durant laquelle la démarche inclusive axée sur un échange national a été lancée, le Chef de l’Etat, son Excellence le Président Macky Sall,à travers le Cos-Pétrogaz qu’il a décidé d’ouvrir objectivement aux experts de l’opposition et de la Société civile, s’est engagé résolument à faire de cette richesse en cours d’exploitation un bien national qui servira jusque pour les générations futures.
Le processus de sécurisation des ressources gazières, son élargissement, une loi sur la répartition du pétrole avec des quotes-parts générationnels sont les pilonnes d’une vision responsable et partagée qui nous éloigne de la malédiction.
Spécialiste en la matière, géologue de formation, personne, à l’exception de ses détracteurs, ne peut lui dénier la science et l’expertise en matière de prospection minière, même pour ce qui relève du pétrole et du gaz. C’est d’ailleurs cette prégnance des turbulences de cette manne pétrolière, à travers le monde, qui a poussé à la prudence et à la vérification quand il s’est agi, une fois élu, de revoir à tête reposée des contrats ficelés et signés, à la va-vite, la veille de la chute de l’ancien régime.
Son Excellence, le Président Macky Sall s’est décidé, en toute responsabilité mais en connaissance de cause, de parapher un document passé au peigne fin par les services de l’Etat habilités. La contre-signature du document de l’un de plus acerbes contempteurs du Chef de l’Etat,aujourd’hui, renseigne sur l’arlésienne d’une affaire héritée des limbes d’un pouvoir libéral connu pour ses exercices répétés de détournement et de concussion.
Ainsi, la vérité des faits rétablis, les deux principaux acteurs de cette bande-annonce rayée de la BBC, l’ancien Pm, Abdoul Mbaye, et le député Mamadou Lamine Diallo, pour ne pas les nommer, non contents de la maturité du peuple sénégalais, changent de posture en mettant l’accent sur l’opportunité de l’octroi du permis de recherche à Petrotim. Sous le prétexte que cette société n’était pas qualifiée pour bénéficier de ce permis de recherche alors, qu’à la vérité, la signature par le chef de l’Etat entrant ne faisait qu’entériner une procédure déjà enclenchée par son prédécesseur, et in fine, éviter ainsi des poursuites à l’Etat du Sénégal devant les juridictions internationales.
L’exemple du contrat de Kumba Ressources, à qui l’Etat a dû verser la rondelette somme de 75 milliards F Cfa pour avoir été éjectéà tort des mines de fer de la Falémé au profit de Mital par l’ex Président Wade, est édifiant à plus d’un titre.
Dans ce dossier sulfureux sur lequel certains naufragés politiques tentent désespérément de faire la planche, le niveau d’amalgame a atteint son paroxysme mais le peuple sénégalais responsable et mature a fini de se faireune religion sur la question. La denrée est tellement rare. Le pétrole n’ayant pas bonne presse en Afrique où toute petite étincelle peut embraser tout un pays, évitons de souffler sur la braise. S’il me fallait conclure, je dirai tout simplement que le Sénégal ne doit pas se brûler avec son pétrole et, fort heureusement, il ne se brûlera pas, n’en déplaise aux pyromanes.
Abdoulaye Diouf Sarr
Coordonnateur de la CCR