On joue les prolongations du match Afrique du Sud-Sénégal comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 en Russie. En effet, le pénalty imaginaire sifflé au profit des locaux pour l’ouverture du score à la 42e mn, provoque indignation et grincement de dents dans la délégation sénégalaise.
A la fin du match sanctionnée par la victoire des Bafana Bafana (2-1) sur les lions de la Teranga, le Président de Fédération Sénégalaise de football, Me Augustin Senghor s’est dit outré par la décision de Joseph Lamptey sur ce fait de match.
Devant la presse locale accréditée pour le compte de ce match crucial pour la suite de la compétition et le contrôle du Groupe D, Augustin Senghor a annoncé que le Sénégal va saisir la Fifa sur le cas de l’arbitre Ghanéen.
« Trop, c’est trop », s’est-il indigné, ne comprenant toujours pas ce qui a poussé à l’arbitre de la partie à siffler ce pénalty imaginaire qui a changé le cours du jeu.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le Sénégal est victime de mauvaises décisions d’arbitrage. En 2004, alors que le Sénégal avait la meilleure équipe du continent après une Coupe du Monde « réussie » en 2002 avec à la clé, une place en Quarts de finale pour sa première participation à ces joutes internationales, arrivait en terre Tunisienne. En quarts de finale contre le pays organisateur, El Hadji Diouf est fauché au milieu de terrain alors qu’il tentait d’amorcer une contre-attaque foudroyante, l’arbitre laisse jouer. Tous les joueurs sénégalais s’étant arrêtés de jouer, les Tunisiens continuent le jeu et marquent dans la foulée. Le terrain s’emballe. Le camp sénégalais rouspète. En vain. Il eut 10 mn d’arrêt de jeu et des fumigènes dans les travées.
Tunisie-Sénégal en 2004 et Egypte-Sénégal en 2006 restent dans les mémoires collectives
Deux ans plus tard, en 2006 en Egypte, rebelote. Le Sénégal maintient toujours son ossature de 2002 mais cette fois-ci, c’est en demi-finale. L’Egypte et le Sénégal sont à la fin du macth. Le match est indécis. L’Egypte mène certes, par 2-1 mai ça va dans tous les sens. Diomansy Kamara avec sa vitesse de pointe, élimine deux ou trois joueurs et entre dans la surface de réparation. Au moment d’armer sa frappe, il est fauché. L’arbitre tourne le dos et laisse le jeu se poursuivre. L’Egypte remportera la partie et se hisse en finale, (sa) finale qu’il gagnera devant le Cameroun.
Avant cette Afrique du Sud-Sénégal, c’est en Guinée que l’impensable dans le monde du football moderne s’est déroulé dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique Junior. Alors que le Sénégal qui menait (1-0) venait de rattraper son retard face à son adversaire du jour, était bien dans la partie. Les supporters Guinéens descendent des gradins et s’invitent à l’air de jeu. Ils fouillent les cages du gardien Sénégalais sous prétexte que ce dernier y aurait enfoui des gris-gris qui empêcheraient les locaux de marquer des buts. Le match est arrêté pendant 13 mn pour voir enfin, la Guinée l’emporter et obtenir son ticket pour la Zambie. 24 heures auparavant, ce sont ces mêmes arbitres devant officier la rencontre qui rataient leur vol en direction de la Guinée. Quelle honte dans le milieu professionnel.
Le recours intenté par le Sénégal, n’a pas porté ses fruits. La Caf, n’a pas réagi favorablement à la requête du Sénégal. Cette fois, en dehors de la possible sanction à l’arbitre pour les compétitions futures, le score restera inchangé. Et pendant ce temps, c’est le Sénégal qui paye les pots cassé d’arbitres pas à la hauteur des macthes capitaux qui l’opposent à ses adversaires.
Gaston MANSALY (Actusen.com)
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Vous êtes nos dirigants arrêter vos beaux discourt et porter plainte devant les haute instance pour acharlement sur notre équipe national avec des actes qui n’honore pas le foot