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Aïda Mbodj sur Actusen.com : « l’exclusion de Farba Senghor et Pape Samba Mboup est nulle et non avenue. C’est une dictature. Je préfère mourir plutôt que de répondre à cette personne (Ndlr : Woré Sarr) »

Elle n’a pas rechigné à catapulter dans les cordes la Commission qui a exclu Farba Senghor et Papa Samba Mboup, respectivement ancien chargé de la Propagande du Parti démocratique sénégalais et ex-chef de Cabinet du Président Abdoulaye Wade de 2000 à 2012.

Jointe par téléphone par Actusen.com, Aïda Mbodj dit considérer nulle et non avenue la décision d’exclure ces deux désormais ex-camarades. D’autant qu’en grattant le vernis qui recouvre l’exclusion de Papa Samba Mboup, la Présidente du Groupe parlementaire « Les Libéraux et Démocrates » y débusque un vice de forme.

En effet, argumente Aïda Mbodj, Papa samba Mboup n’a jamais été auditionné par la Commission qui a prononcé son exclusion. Aussi, croit-elle dur comme fer qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’une dictature ».

Sur ce, la responsable libérale de Bambey pense qu’avec le recul, ceux qui ont pris la liberté permissive de prononcer la mise à mort de Farba Senghor et Papa Samba Mboup, aient la hauteur d’esprit de se rendre compte qu’ils ont commis une grosse faute. Et qu’à ce titre, ils rectifient le tir.

« Il y a un vice de forme, dans l’exclusion de Papa Samba Mboup »

« L’heure devrait être plutôt à recoller les morceaux, pour éviter que le Parti démocratique sénégalais ne se réduise en lambeaux. Malheureusement, un groupuscule de gens, combattait le Président Abdoulaye Wade, hier, s’est retrouvé pour manigancer et exclure ceux qui ont la liberté de ton, pour dire non quand l’intérêt du Pds est menacé ».

Interpellée par Actusen.com sur le cas Woré Sarr qui l’accuse d’un détournement de 7 millions F Cfa et qui réclame son immolation sur le perron du Siège du Pds situé sur la Vdn, Aïda Mbodj refuse, avec tout le dépit inimaginable, de prononcer le nom de sa soeur libérale.

« Je préfère mourir plutôt que de prononcer le nom de celle-là dont vous me parlez. Je lui répondrai, pour rien au monde ». Cependant, Aïda Mbodj invite les siens à arrêter de recourir à la médisance et à la calomnie, pour espérer se faire une place au soleil, à quelques encablures des investitures.

« Moi, je préfère aller vaquer à du plus ô sérieux plutôt que de répondre à la personne à laquelle vous faites allusion », affirme l’ancienne Présidente du Conseil départemental de Bambey.

Gaston Mansaly (Actusen.com)

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