Les responsables du conseil d’Unité de formation et de recherches (Ufr) des Sciences juridiques et politiques (Sjp), tenu le vendredi 29 juin dernier, avaient prévu un gel de l’année universitaire pour ladite Ufr à cause de l’énorme retard noté dans les enseignements.
Cependant, c’est un euphémisme de dire que l’adoption d’une telle mesure n’est pas du goût des représentants des étudiants, si l’on en croit le délégué titulaire de l’Ufr des sciences juridiques et politiques. Joint par Actusen.sn, Alexandre Mapal Sambou s’est voulu très clair. « Nous sommes contre le gel de l’année universitaire. Cela n’arrange en rien les étudiants de cette Ufr. Si cette décision est appliquée, ce sera à nos dépens. Car, il y en aura qui perdront leurs bourses et pire, d’autres pourront même se faire renvoyer parce qu’étant en position de cartouche« , a-t-il déclaré à votre site.
Pour le délégué, le problème serait moins compliqué s’il s’agit d’une année. Parce que dans ce cas de figure, l’année universitaire serait considérée comme nulle. Alors qu’en l’occurrence, les autres étudiants des autres Ufr et Universités du Sénégal valideront leur année. A cet effet, Alexandre Mapal Sambou est d’avis qu’il faut trouver une solution autre que le gel.
De même, il (Alexandre Sambou) tient à préciser que les délégués n’ont jamais donné leur approbation quant à l’adoption d’une telle mesure. « Un site d’informations a écrit que nous les étudiants sommes d’accord pour le gel mais il n’en rien. On a jamais tenu de tels propos et on campe sur notre position », a-t-il préciser.
Pour rappel, cette décision est une des conséquences des nombreuses perturbations de l’année académique. Mais aussi, de la longue période de grève des étudiants provoquée par le décès tragique de Fallou Sène, tué par balle le 15 mai 2018 lors des affrontements entre les étudiants et les gendarmes.
Actusen.sn