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Algérie: le nouveau président Abdelmadjid Tebboune a prêté serment

Lors de son premier discours, le nouveau chef de l’État a semblé tendre la main à tous les Algériens alors que son élection n’a pas fait taire la contestation.

« Je suis prêt à coopérer avec l’ensemble des parties pour répondre aux revendications de notre peuple. » C’est ce qu’a déclaré Abdelmadjid Tebboune  au début de son discours au Palais de la nation.

Dans la salle, étaient présents des généraux, les membres du gouvernement, les quatre candidats déçus, ainsi que les diplomates en poste dans le pays.

Abdelmadjid Tebboune a longuement remercié le chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah et le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, qu’il a décorés de l’ordre de mérite national au rang de Sadr.

Son discours s’est voulu rassembleur. « Il est de notre devoir de tourner la page des différends », a-t-il déclaré, avant d’annoncer les grandes lignes de ce que va être son programme.

Abdelmadjid Tebboune a voulu avoir un mot pour tout le monde. Il a évoqué les questions sociales, économiques, diplomatiques, énergétiques, sanitaires. Il a rappelé qu’il lancerait, dans les prochaines semaines ou prochains mois, une révision de la Constitution. Et il a affirmé qu’il ne resterait en poste que pour un seul mandat, soit cinq années.

« Aujourd’hui, et en tant que président de la République, il me faut vous rappeler les principaux engagements que j’ai pris durant ma campagne. Au premier rang desquelles, la modification de la Constitution. Elle constitue pour moi la base pour la construction de la nouvelle République. Cette révision aura lieu durant les premiers mois de ma présidence pour ne pas dire, les premières semaines. Cela répond aux demandes du peuple exprimé par le Hirak, cette Constitution qui limitera le nombre de mandats présidentiels à deux et qui reverra à la baisse les prérogatives du président. Ceci afin de mettre l’Algérie à l’abri du pouvoir d’une seule personne. Une Constitution qui sépare réellement les pouvoirs. Une Constitution qui n’accordera au responsable corrompu aucune immunité devant la justice. Cette Constitution doit aussi garantir les libertés personnelles et collectives, le droit de l’homme et la liberté de la presse », a déclaré le nouveau Président.

Rfi.fr

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