En dépit des injonctions à lui faites, Aliou Sall continue son bras de fer avec la direction de son Parti.
En effet, alors que le Chef de l’Etat, dont il est le frangin, lui a demandé de retirer sa candidature pour les Législatives du 30 juillet, le Maire de Guédiawaye, même revenu à la raison, trouve encore les ressources nécessaires pour se défouler sur les « faucons » du Palais.
Soutenu par les populations de l’Alliance pour la République (Apr) de Guédiawaye, Aliou Sall a déclaré, ce week-end, au cours d’un meeting, que ses détracteurs au Palais n’ont qu’à se tenir à carreaux, parce que s’il parle, le monde s’effondre.
Dans des propos repris par Les Echos, Aliou Sall clame haut et fort que ceux qui s’agitent ne signifient absolument rien devant lui.
« Je ne suis pas leur alter ego. Ils ne sont pas audacieux. Si je parle, le ciel va leur tomber sur la tête », a-t-il nargué.
Victime d’injures infondées depuis 2012, Aliou Sall dit que trop, c’en est trop. Mais devant des gens qui manquent de courage, il mesure, à présent, la portée de son message.
« Il a fallu que je m’éternue, pour que le pays frôle le cataclysme », a conclu Aliou Sall, tout en bandant les muscles.
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