Suite à la saisie de médicaments contrefaits à Touba, le 11 novembre dernier, l’Ordre des pharmaciens du Sénégal avait, dès hier, annoncé une plainte.
Ce mercredi, dans sa parution, EnQuête ouvre ses colonnes au Président de l’Ordre des pharmaciens, Amath Niang, qui dénonce ce trafic, tout en interpellant l’autorité politique et religieuse.
«Il faut un médicament de qualité pour garantir la santé des populations», dit-il, d’emblée. Pour lui, il faut que tout le monde sache que «le monopole du médicament est de la responsabilité du pharmacien et il est le seul à qui le Législateur en a confié la gestion».
Dans l’entretien accordé à nos confrères, le Président de l’Ordre des pharmaciens estime qu’un «dépôt de pharmacie ne peut pas cohabiter avec l’existence d’une pharmacie légalement autorisée et instituée». La raison ? Les textes l’interdisent.
Pour ceux qui ne le savent pas, hier, Le Quotidien révélait que des pandores de la ville de Touba ont saisi des médicaments de fabrication étrangère, d’une valeur marchande qui dépasse le milliard de franc Cfa, à Touba Belel.
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