Ils ont recommencé à roucouler. Eux, ce sont le Sénégal et le Qatar. Qui, après un immense coup de froid dans leurs relations, ont décidé de réchauffer celui-ci. Pour ce faire, Dakar a décidé, ce 21 août 2017, du retour à son poste à Doha, de son Ambassadeur au Qatar, qui avait été rappelé pour consultation.
Dans la foulée, le Gouvernement renseigne que « le Sénégal encourage vivement la poursuite des initiatives en cours, en vue d’un règlement pacifique de la crise entre le Qatar et ses pays voisins.
Dans l’esprit de la solidarité islamique, le Sénégal est disposé à contribuer à tout effort allant dans ce sens ».
Tout est bien, qui finit bien.
Pour rappel, c’est le 7 juin 2017 que les autorités sénégalaises avaient rappelé leur Ambassadeur. Au motif que, disent-elles, elles entendaient, par cet acte, suivre « avec une vive préoccupation » la situation en cours dans la région du Golfe’’, référence à la décision de plusieurs pays de la région de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar.
C’était aussi une manière pour Dakar d’exprimer sa « solidarité agissante » à l’Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis, au Bahreïn et à l’Egypte.
Ces pays du Golfe, l’Arabie saoudite en premier, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Yémen ensuite, avaient, quelques jours auparavant, annoncé avoir décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu’ils ont décidé d’isoler totalement en lui fermant leur espace aérien et leurs frontières terrestres et maritimes.
A l’époque, Riyad, Manama et Abou Dhabi avaient justifié cette rupture avec le Qatar par son « soutien au terrorisme », y compris à Al-Qaïda, au groupe État islamique (EI) et à la confrérie des Frères musulmans.
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