Le patron de Jean Lefebvre devra être psychologiquement costaud pour faire face à la litanie de balles qui crépitent sur sa tête.
En effet, après le « coup » qu’il a fait à ses anciens employés du Groupe Com 7 qui l’accusent de plus de 3 années d’arriérés de salaires et qui se sont réveillés dans des soubresauts cauchemardesques, samedi dernier, en apprenant la liquidation du journal Le Populaire, qui s’est mué en en Vox Populi », quarante-huit heures plus tard, Bara Tall est l’objet de tirs groupés.
Catapulté dans les cordes par des députés de l’Assemblée nationale qui ont purement et simplement demandé au ministre du Travail à ce que l’Etat prenne ses responsabilités, face à l’injustice faite à ses désormais ex-agents, l’homme d’affaires devra apprendre à subir les foudes du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics).
Car Actusen.com a appris de sources autorisées que ledit Syndicat dirigé par Ibrahima Khalilou Ndiaye entend se battre de toutes ses forces auprès de ces pères de familles que Bara Talla a « égorgés » un samedi, pour reprendre le chef d’accusation formulé par les mutilés.
Qui, après avoir consacré une bonne partie de leur vie au journal Le Populaire et accepté de souffrir le martyre en douce, avec à la clé des dizaines de mois d’arriérés de salaires, ont été payés en monnaie de singe par le patron de Jean Lefebvre.
Le Synpics, qui devait rencontrer le personnel déflaté du défunt Le Populaire, entend, d’ailleurs, dit-on, animer, prochainement, une conférence de presse. Pour s’élever contre l’attitude de Bara Tall vis-à-vis de ses employés d’hier, qu’ils a transformés, par la magie d’une petite signature, en chômeurs patentés dans un contexte économique ô combien surréaliste.
Actusen.com