Inculpé pour abus de biens sociaux et augmentation illégale de capital par le juge du 2è cabinet, le Président Directeur-général du groupe Wari a tenu à apporter des éclaircissements sur l’affaire. Pour Kabirou Mbodj, cet acte n’est juste qu’un simple acharnement sur sa personne.
«Cette procédure, dont parlent les journaux date de 2012. Ces personnes ont été plusieurs fois déboutées par les tribunaux, mais elles n’arrêtent pas», répond M. Mbodj dans Le Quotidien. Ce sont Malick Fall et Seyni Camara qui ont porté plainte contre lui.
A en croire le PDG de Wari, le malheur dans cette affaire c’est que même si les Sénégalais n’accordent pas d’importance à ces ragots, ils peuvent avoir un impact à l’international auprès des partenaires avec qui il est en relation.
Selon L’Observateur qui s’est également intéressé à cette affaire, le patron de Wari reste très incompréhensif, par rapport à cette situation. «Je ne comprends sincèrement pas, parce que cette augmentation de capital a été faite en présence et avec l’approbation de tous les actionnaires, sans quoi ce n’est pas possible», dit-il.
Tenant vraiment à informer l’opinion publique, il ajoute : «ces mêmes personnes, qui ont porté plainte, étaient présentes lorsqu’on procédait à cette augmentation faite dans les règles de l’art». Il estime détenir aussi tous les procès-verbaux et autres documents qui en attestent.
Très serein dans son argumentaire selon L’Obs, celui qui vient de racheter l’opérateur téléphonique Tigo rappelle que c’est par voie de presse qu’il a été au courant de son inculpation et estime : «c’est sur notre demande que nous avons été entendus».
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