Alisher Usmanov, propriétaire de 30% des parts d’Arsenal, a proposé un milliard de livres pour racheter celles de Stan Kroenke, actionnaire majoritaire du club (67%). L’Américain devrait refuser cette proposition alors que les relations entre les deux hommes se dégradent. Notamment autour du cas Wenger.
Alisher Usmanov a formulé une offre d’un milliard de livres (environ 1,2 milliard d’euros) à Stan Kroenke, actionnaire majoritaire d’Arsenal, afin de prendre le contrôle du club, révèle le Financial Times. Le premier détient 30% des parts de l’entité, tandis que le second, dont l’investissement a augmenté depuis son arrivée en 2007, en possède 67%. Malgré cette proposition, et la possibilité de dégager un bénéfice, Kroenke devrait décliner la proposition puisqu’il n’a pas l’intention de vendre son capital et souhaite s’engager sur le long terme.
Cette offre de rachat illustre la fracture qui règne au sein de la direction d’Arsenal. Cette saison, Usmanov, qui a été exclu du board, a exprimé son scepticisme sur la politique des Gunners et mise sur une gestion plus ferme. Il estime que le manque d’investissement de Kroenke, également propriétaire des Los Angeles Rams en NHL, explique en partie les mauvais résultats du club, cinquième de Premier League et qui pourrait manquer la Ligue des champions pour la première depuis 19 ans. Alisher Usmanov, dont la fortune est estimée à 11,2 milliards de livres, est même monté au créneau afin de défendre Arsène Wenger, en fin de contrat cet été et dont le cas divise les supporters. « Je ne pense pas que l’entraîneur soit le seul responsable de ce qui arrive », a-t-il lâché le mois dernier.
Que l’avenir d’Arsenal s’écrive avec Wenger ou non, Usmanov a néanmoins exprimé son souhait que l’Alsacien, qu’il qualifie de « symbole principal » et d’« atout principal », définisse lui-même l’identité de son successeur au poste d’entraîneur. « Une certaine continuité est nécessaire, a-t-glissé, dans des propos rapportés par Bloomberg. Cela inclut la nécessité de préparer un successeur pour Wenger, mais de manière très respectueuse. Je suggère que Wenger lui-même puisse préparer un successeur ».
Football.fr