Il faut parfois déployer des Sapeurs-pompiers à l’Assemblée nationale pour qu’ils éteignent les braises souvent attisées par Moustapha Niasse et Toussaint Manga. Ces deux personnalités qui se regardaient en chien de faïence depuis le début de la 13e Législature, se sont encore donné en spectacle. Et c’est Toussaint Manga le premier à monter au créneau pour déplorer la manière dont «Pa Niass» dirige cette Institution.
«Vous connaissez mieux les textes que moi mais c’est vous qui faites exprès de refuser d’appliquer la loi. Moi-même je me dis parfois que si tu étais président de la République du Sénégal, tu serais un grand dictateur», a taclé le porte-parole de Libéraux.
Une phrase que le Secrétaire général de l’Alliance des forces progrès (Afp) n’arrive pas à digérer. «Je ne réponds pas à la provocation. Si vous pensez que c’est la force qui est le seul moyen valable pour faire face aux gens, vous vous trompez. Vous parlez de dictature mais nous rendons grâce à Dieu de donner le Sénégal un Président comme Macky Sall», a répondu Niass.
Actusen.sn