L’acte est de nature à faire tressaillir. Pour cause, un groupe de nervis, une dizaine, motivés par on ne sait quel diable, a effectué une descente musclée au siège de Remi, Parti de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck. Sur les lieux, éclatèrent des affrontements qui se sont soldés par plusieurs blessés, dont certains dans un état sérieux.
A l’origine, ces jeunes, armés de couteaux, de coupe-coupe, d’après le Permanent du Siège de Rewmi, ont pris d’assaut les lieux et se sont, maladivement, attaqués à des jeunes qui étaient en train d’assister à une réunion préparatoire de la marche de la Coalition « Mankoo Wattu Seneegal » prévue le 14 octobre prochain.
Maintenant, reste à savoir est-ce que ce sont des militants de Rewmi qui se sont attaqués à leurs propres camarades. Ou si ces nervis, qui ont perpétré cet attentat, appartiennent à la Mouvance présidentielle. Quel que soit le camp qu’ils se situent, les auteurs de telles violences sont à neutraliser et à punir.
Pour le moment, la direction de Rewmi est en train de se pencher sur cet assaut, pour se prononcer, prochainement, sur la posture qu’il entend adopter.
Dans tous les cas, ces actes ignobles et barbares, d’où qu’ils viennent, surviennent quelques mois après la mise à sac du Siège du Parti socialiste, lors du Bureau politique du 5 mars 2016. Et la litanie d’auditions de jeunes proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, qui s’en est suivie devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles.
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