Le Président gambien pourra-t-il continuer sa résistance-tout-terrain? En effet, le Conseil de sécurité de l’ONU met une pression sur Yaya Jammeh, à qui il somme de rendre le Pouvoir, au plus tard, le 19 janvier prochain.
Cette énième pression intervient, vingt-quatre heures après que le dictateur gambien est remonté sur le ring, histoire d’envoyer ses contempteurs dans les cordes.
Pour se faire, le « fou » de Banjul a déclaré, mardi dernier, à la Télévision nationale gambienne, qu’il n’enttend pas lâcher prise. C’est ce qu’on appelle la guéguerre psychologique entre les deux camps.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dont les Chefs d’Etat envisagent de prendre part à la cérémonie d’investiture du vainqueur de la Présidentielle gambienne du 1er décembre dernier, Adama Barrow, exige aujourd’hui plus qu’hier le départ sans condition du Président sortant.
Pendant ce temps, Yaya Jammeh, comme pour convaincre les plus sceptiques quant à sa décision de se battre jusqu’à son dernier souffle, est en contact direct avec un Français, en l’occurrence Pierre Contradatac, pour une livraison d’armes de guerre.
D’après la Rfm qui donne l’information, l’enfant de Kanilaï a souvent prêté son avion présidentiel à ce Français, dont il est ô combien proche. A cet effet, les autorités sénégalaises, qui prennent très au sérieux cette affaire, surveillent les faits et gestes de Pierre Contradatac.
Actusen.com