On en sait davantage sur les conditions fixées à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) par le dictateur gambien pour quitter le Pouvoir. Pour Libération, il s’agit de trois conditions. Tout d’abord, Yaya Jammeh voulait une loi d’amnistie pour ne pas finir sa vie au fond de la sinistre prison de Mile 2.
Ensuite, l’enfant de Kanilaï avait demandé à conserver sa fortune acquise de manière illicite, mais aussi à continuer de bénéficier d’un statut d’ancien Chef de l’Etat avec tout ce que cela implique, comme faveurs.
Enfin, le despote demande de rester à Kanilaï. Reste, maintenant, à savoir si la Cedeao va accéder à ses trois requêtes. Car Yaya Jammeh les avait formulées, dans la nuit de jeudi au vendredi, au Président mauritanien, Abdel Aziz. C’est-à-dire, avant que la Cedeao n’ait envahi le territoire gambien. Avec 7000 hommes. Prêts à le dénicher de son trou. Mort ou vivant !
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